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Fin de l’Open Bar, l’Armée ne prendra plus directement sa dose chez Microsoft

Posted by CercLL sur 27 septembre 2022

Depuis 2007, le ministère des Armées est lié à Microsoft par des accords Open Bar successifs qui entretiennent la dépendance de l’administration. Ou plutôt était lié. En demandant communication du renouvellement possible du dernier accord-cadre, nous avons appris que celui-ci n’avait pas été reconduit. Désormais, pour se fournir en solutions Microsoft, le ministère des Armées s’appuie sur l’UGAP (Union des groupements d’achats publics), une centrale d’achat public placée sous la double tutelle du ministre chargé du Budget et du ministre chargé de l’Éducation nationale. Loin de signifier à elle seule la fin de l’état de dépendance aux solutions privatrices de l’hégémonique entreprise américaine, la fin de cet Open Bar reste une bonne nouvelle.

La fin de l’accord privilégié entre le ministère des Armées et Microsoft ne signifie pas, pour autant, la fin de l’utilisation par le ministère des solutions privatrices de la multinationale, ni donc, à fortiori, la fin de sa dépendance, tant technique que culturelle, à ces solutions. Sans une politique sérieuse de sortie de cette situation, en particulier par un recours prioritaire aux logiciels libres, cette dépendance perdurera. Une étude avait été conduite par le ministère afin d’envisager de s’équiper de postes de travail en logiciel libre mais aucune suite ne semble encore avoir été donnée1.

Cette décision doit aussi être lue dans le contexte de la circulaire du 15 septembre 2021 du Directeur interministériel du numérique sur le recours à l’offre Office 365 de Microsoft (pdf), prise dans le cadre de la doctrine « Cloud au centre » qui précise les conditions de recours à des offres commerciales d’informatique à distance. La circulaire explicite ainsi que l’offre de Microsoft « n’est pas conforme à la doctrine Cloud au centre ».

Quoiqu’il en soit, la fin de l’Open Bar est une bonne chose car elle remet un semblant d’égalité formelle : en pratique, il ne devrait pas être plus facile d’acquérir une solution Microsoft qu’un autre logiciel référencé dans le catalogue de l’UGAP. Si, par ailleurs, il peut y avoir des questionnements autour du fonctionnement et du référencement de cette centrale d’achat public — qui ont notamment été évoqués dans le très bon rapport Latombe sur la souveraineté numérique – il s’agit surtout ici de garder à l’esprit que l’UGAP a un rôle structurant dans la manière dont les acteurs privés accèdent aux marchés publics et dans la manière dont les administrations acquièrent des logiciels.

L’April a également demandé communication de l’accord liant le ministère à la centrale d’achat pour en comprendre les termes. La fin de l’Open Bar marquera-t-elle aussi un plus grand effort de transparence du ministère de Armées ? Rien n’est moins sûr…

Le dessin d'un militaire, dont la casquette évoque le logo Windows de Microsoft, dit « On ne nous appelle pas la Grande muette pour rien »

Sans politique publique sérieuse de souveraineté numérique s’appuyant en priorité sur les logiciels libres et menée en transparence, le ministère des Armées ne pourra pas sortir de son état de dépendance à Microsoft. Souhaitons que le nouveau ministre, M. Sébastien Lecornu, se montrera plus sensible à ce sujet majeur que les ministres qui l’ont précédé.

Source april.org

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Le noyau Linux de WSL2 sera fourni aux utilisateurs de Windows 10 via Windows Update

Posted by CercLL sur 16 mars 2020

Microsoft supprime son noyau Linux de l’image disque du système d’exploitation Windows avec Windows 10 20H1/2004 et le livrera à la place via Windows Update.

Microsoft devrait commencer à déployer Windows 10 2004 (la mise à jour des fonctionnalités de Windows 10 20H1) d’un jour à l’autre. L’une des plus grandes nouveautés de cette version est la deuxième version du sous-système Windows pour Linux, WSL2. Juste avant la sortie de cette version, Microsoft apporte une modification à WSL2 qui vise à améliorer sa « facilité d’utilisation », ont déclaré les responsables le 13 mars.

Plus précisément, Microsoft a décidé de supprimer le noyau Linux de l’image disque du système d’exploitation Windows avec WSL2. A la place, la société le livrera aux machines des utilisateurs en utilisant Windows Update. Les utilisateurs pourront vérifier manuellement la présence de nouvelles mises à jour du noyau en cliquant sur le bouton « Vérifier les mises à jour » ou en attendant que Windows le fasse automatiquement.

« Notre objectif est que ce changement soit transparent, que votre noyau Linux soit maintenu à jour sans que vous ayez besoin d’y réfléchir. Par défaut, cela sera entièrement géré par Windows, tout comme les mises à jour régulières sur votre machine », a déclaré Craig Loewen, responsable des programmes Microsoft, dans un post de blog décrivant le changement à venir.

Fournir un noyau Linux fonctionnant sous Hyper V

Loewen a noté qu’initialement, les utilisateurs de Windows 10 2004 utilisant les pré-versions Slow Ring devront temporairement installer manuellement le noyau Linux. Ils recevront d’ici « quelques mois » une mise à jour qui ajoutera des fonctionnalités d’installation et de maintenance automatiques. Les testeurs Slow Ring ont reçu le 13 mars une nouvelle version de test pour Windows 10 2004, 19041.153, qui inclut ce changement de maintenance pour WSL2.

WSL permet aux développeurs d’exécuter un environnement Linux, y compris la plupart des outils en ligne de commande, des utilitaires et des applications directement sur Windows 10 et Windows Server. Lorsque Microsoft a introduit pour la première fois WSL dans Windows 10 en 2016, WSL était davantage une interface Linux conçue à ce moment-là en partenariat avec Canonical.

Mais Microsoft a réorganisé WSL avec WSL 2 afin de fournir un noyau Linux écrit par Microsoft et fonctionnant dans une machine virtuelle légère basée sur Hyper V. Les utilisateurs peuvent mettre n’importe quelle distribution Linux de leur choix sur ce noyau.

Source : zdnet.com

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Linus Torvalds n’a pas peur de Microsoft

Posted by CercLL sur 9 octobre 2019

De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’influence grandissante de Microsoft sur Linux. Linus Torvalds ne s’en inquiète pas et vous ne devriez pas non plus. De nombreuses entreprises veulent contrôler Linux mais aucune d’entre elles ne le fera.

Chaque fois que j’écris un article sur Microsoft et Linux, je sais que je serai enterré sous des commentaires tels que « Microsoft achète le contrôle de Linux! » ou « Microsoft ne fait que pratiquer la vieille tactique Embrace, extend and extinguish pour détruire Linux » ou « Microsoft est un loup déguisé en mouton – il va anéantir Linux. »

Voici la vérité: oui, Microsoft veut tirer parti de Linux. Eh oui, Microsoft veut contrôler Linux. Devinez quoi? Tout le monde essaye et personne ne le peut.

Lors de la conférence Linux Plumbers 2019, j’ai parlé à Linus Torvalds et à plusieurs des plus grands programmeurs du noyau Linux. Ils ont confirment que Microsoft souhaite contrôler Linux, mais cela ne les inquiète pas. En effet, Linux, de par sa nature même et ses licences open source GPL2, ne peut être contrôlé par aucun tiers.

Torvalds a déclaré: « Toute cette histoire anti-Microsoft était parfois drôle, mais pas vraiment. Aujourd’hui, ils sont beaucoup plus sympathiques. J’ai discuté avec des ingénieurs de Microsoft lors de différentes conférences. J’ai l’impression qu’ils ont changé. Et ils sont vraiment contents de travailler sur Linux. J’ai donc complètement écarté tout ce qui est anti-Microsoft.  »

Mais cela ne signifie pas que Microsoft ne peut pas changer de politique. Bien sûr, Linus entend l’argument: « C’est le vieux Microsoft, et ils attendent leur heure. » Mais, Torvalds a déclaré: « Je ne pense pas que ce soit vrai. Je veux dire, il y aura des tensions. Mais cela est vrai pour toute entreprise qui utilise Linux. Elles ont leurs propres objectifs. Et elles veulent faire les choses à leur manière, car elles ont leurs propres raisons. » Ainsi, avec Linux, « Microsoft a tendance à s’intéresser principalement à Azure et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que Linux fonctionne bien pour eux », a-t-il expliqué.

Torvalds a souligné que c’était normal: « Je veux dire, c’est juste faire partie de la communauté. »

Microsoft veut Linux : et alors?

Comme l’a souligné Eric Raymond dans son ouvrage phare de l’open source, La Cathédrale et le Bazar: « Tout bon travail de développement logiciel commence par répondre à une préoccupation spécifique d’un développeur. » Et, de nos jours, beaucoup des évolutions sur Linux commencent par répondre aux préoccupations d’une entreprise.

Dans le dernier rapport sur l’état du développement du noyau Linux en 2017, ces entreprises sont, dans l’ordre: Intel, Red Hat, Linaro, IBM. Samsung, SUSE et Google. Chacun a ses propres intérêts qu’ils essaient de mettre en avant. Bien que certains bénévoles non rémunérés travaillent sous Linux (ils étaient 8,2% en 2017), le noyau est en grande partie l’œuvre de développeurs travaillant pour des entreprises.

Outre le fait que Microsoft travaille sur le code, Torvald pense qu’il est intéressant « de voir comment Microsoft a cessé d’exploiter les licences FAT (brevets) pour extorquer l’argent des fournisseurs d’Android, jusqu’à mettre à disposition de tous les brevets disponibles. Ce n’est pas simplement de l’esbrouffe, c’est une action concrète. Je suis plutôt content.  »

James Bottomley, ingénieur d’IBM Research et principal développeur du noyau Linux, voit Microsoft suivre le même processus que tous les autres supporteurs Linux d’entreprise:

« C’est un fil conducteur qui tourne sous Linux. Vous ne pouvez pas travailler sur le noyau pour votre propre avantage. De nombreuses entreprises sont arrivées avec un mode de fonctionnement propriétaire, et ont supposé que cela fonctionnerait. Elles doivent être convaincues que si elles veulent ajouter à Linux quelque chose qui servira leur business, c’est très bien. Mais cela doit passer par un processus de développement ouvert. Et si quelqu’un d’autre trouve cette fonctionnalité utile, vous finissez par coopérer ou collaborer avec eux pour produire cette fonctionnalité.  »

Cela veut dire que pour faire avancer les choses, même Microsoft est « finalement obligé de collaborer avec d’autres ».

Bottomley a expliqué:  « Donc beaucoup de ce qui sort de la Linux Foundation, est dicté par les plus grandes entreprises. Et elles se disputent sans cesse, vous savez, qui a quelle fonctionnalité et comment elle est faite. Mais cela n’a jamais été différent du fait que le développement doit se faire au grand jour. Si quelqu’un trouve un avantage, vous finissez par collaborer.  »

Bottomley a conclu: « Ainsi, peu importe si Microsoft a des priorités qui entrent en concurrence avec Red Hat, IBM ou qui que ce soit d’autre. Les développeurs doivent toujours travailler ensemble dans le noyau Linux avec un agenda transparent. » En bref, Microsoft est peut-être gros, mais personne n’est plus gros que la communauté Linux dans son ensemble.

Par ailleurs, comme le mainteneur de la branche stable de Linux Greg Kroah-Hartman l’a déclaré à Swapnil Bhartiya, dans une interview: « Le processus de développement du noyau Linux ne concerne pas les personnes pour lesquelles vous travaillez, mais les individus. C’est drôle, KY [Srinivasan], responsable du groupe de logiciels libres de Microsoft, venait de Novell. Avant cela, il était un ancien ingénieur chez AT & T. Et c’est un solide directeur technique impliqué dans Linux depuis 20 ans.  » Personne ne doute qu’il travaille pour le bénéfice de Linux.

En outre, Microsoft est maintenant une société Linux. Kroah-Hartman a ajouté: « Plus de 50% de leurs charges de travail Azure sont maintenant sous Linux. C’est énorme. » Il a ajouté que Microsoft avait maintenant une distribution Linux, tout comme Amazon avec AWS, qui est une distribution Linux, ou encore Oracle.

On pourrait même dire, grâce au Windows Subsystem for Linux 2.0, une distribution Linux fonctionnant sous Windows 10, que Microsoft pourrait être le plus grand distributeur Linux.

Aucun de ces leaders Linux, ou de qui que ce soit à qui j’ai parlé lors de la conférence Linux Plumbers, ne s’est inquiété de la prise de contrôle de Microsoft par Microsoft. C’est l’inverse. Linux est à présent le moteur de presque toutes les entreprises de technologie, y compris Microsoft.

Source : Linus Torvalds isn’t worried about Microsoft taking over Linux

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Richard Stallman chez Microsoft (non, on ne rêve pas)

Posted by CercLL sur 6 septembre 2019

Le fondateur du mouvement des logiciels libres a été invité chez Microsoft, où il a donné une conférence.

Microsoft, est ce géant du numérique dont les anciens dirigeants Bill Gates et Steve Ballmer parlaient autrefois de « communistes d’un genre nouveau » (en 2005, Gates) et de « Linux, cancer de la propriété intellectuelle » (en 2001, Ballmer), ferraillant contre ces logiciels qui violeraient prétendument leurs brevets.

Dans l’antre des logiciels propriétaires

L’autre, Richard Stallman, est aux origines du mouvement des logiciels libres, militant inlassable qui n’a jamais cessé de dénoncer des entreprises telles que Microsoft, qui pour lui se protègent par « un racket de brevets », au système d’exploitation parsemé de « fonctionnalités malveillantes » comme la surveillance des utilisateurs, les DRM etc.

Depuis, l’éditeur de Windows a grandement évolué dans son appréhension du monde du Libre – un écosystème dans lequel il est nécessaire de contribuer, expliquait début 2018 son CTO Data – et a notamment fait une entrée remarquée à la fondation Linux en 2016, deux ans après que son nouveau PDG Satya Nadella ait déclaré « Microsoft aime Linux ».

Mais la surprise n’en est pas moins grande lorsque l’on découvre, par des tweets, que RMS (Richard Matthew Stallman est souvent désigné par ses initiales) a donné une conférence chez Microsoft, mercredi 4 septembre.

Mark Russinovich, CTO de Microsoft Azure – plateforme cloud dont les clients exploitent maintenant plus de serveurs virtuels Linux que Windows -, l’a commenté ce jeudi: « Parmi d’autres nouvelles de Microsoft liées aux logiciels open source, Richard Stallman a visité le campus hier et donné une conférence à Microsoft Research. »

« Nixon en Chine »

Ales(sandro) Segala, qui a annoncé hier le discours de RMS chez Microsoft, a posté une autre photo (celle au début de ce billet) et précisé que Stallman a demandé qu’il n’y ait pas de vidéo prise en utilisant JavaScript.

D’une comparaison avec la visite de Nixon en Chine à l’évocation du basculement dans une autre dimension suite aux expériences du CERN, cette nouvelle a provoqué de nombreux commentaires, étonnés ou amusés – comme la question récurrente: ont-ils pensé à apporter un perroquet (animal qu’adore Richard Stallman)?

RMS n’a en tout cas renoncé en rien à ses convictions – voir sa page web « Raisons de ne pas utiliser Microsoft » – en se rendant à Redmond, et un des auditeurs de son intervention a relaté à Mary Jo Foley, à ZDNet.com, qu’elle était « principalement standard », sur l’importance du logiciel libre, GPL v3, GNU et Linux, et des « petites demandes »: pousser les développeurs sur Github à une meilleure hygiène de leurs licences logicielles, faire publier leurs spécifications techniques par les fabricants de matériel – rappelons que la révolte de Stallman contre les logiciels propriétaires naquit d’une imprimante « verrouillée ».

Source zdnet.fr

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Linux sur Windows 10 : Microsoft simplifie la vie aux VMs Ubuntu

Posted by CercLL sur 20 septembre 2018

Les machines virtuelles Ubuntu peuvent désormais être lancées depuis Hyper-V Quick Create et utiliser RDP pour le mode session améliorée.

Canonical, éditeur de la distribution Ubuntu, et Microsoft se sont associés pour publier une image bureau optimisée d’Ubuntu, disponible via la galerie Hyper-V de Microsoft.

Selon Canonical, l’image desktop d’Ubuntu devrait offrir une meilleure expérience lors de son exécution en tant qu’invité sur un hôte Windows 10 Pro.

Contribution de Microsoft à XRDP

La version optimisée est la version Ubuntu Desktop 18.04.1 LTS, également connue sous le nom de Bionic Beaver.

Le travail de Microsoft avec Canonical a été encouragé par ses utilisateurs qui souhaitaient une « expérience de première classe » sur les machines virtuelles Linux ainsi que sur les machines virtuelles Windows.

Pour atteindre cet objectif, Microsoft a travaillé avec les développeurs de XRDP, un protocole open source de bureau distant (RDP) pour Linux basé sur le protocole RDP pour Windows de Microsoft.

Grâce à ce travail, XRDP supporte désormais le mode session améliorée de Microsoft, qui permet à Hyper-V d’utiliser l’implémentation open-source de RDP pour se connecter aux machines virtuelles Linux.

En retour, cela permet aux machines virtuelles Ubuntu sous Windows d’offrir une meilleure expérience de la souris, un presse-papiers intégré, un redimensionnement des fenêtres et des dossiers partagés pour faciliter le transfert de fichiers entre l’hôte et l’invité.

Ubuntu Desktop 18.04 LTS inclut également XRDP préconfiguré pour le mode session améliorée.

De la même manière, ce mode session améliore l’expérience des VMs Windows, mais s’appuie à la place sur le protocole RDP de Microsoft pour connecter Hyper-V à ces machines virtuelles.

La contribution de Microsoft à XRDP a permis à XRDP d’utiliser les sockets Hyper-V, étiquetés hv_sock, qui « fournissent un mécanisme de communication basé sur un flux d’octets entre la partition hôte et la VM invitée ».

L’autre élément clé de l’amélioration de l’expérience pour les machines virtuelles Linux sur les hôtes Windows est l’assistant de configuration de VM de l’outil Hyper-V Quick Create de Microsoft.

Une VM Ubuntu en quelques minutes

« Avec l’ajout de la fonctionnalité Hyper-V Quick Create dans la mise à jour Windows 10 Fall Creators, nous avons établi un partenariat avec Ubuntu. Ajouter une image de machine virtuelle prend quelques minutes, et vous serez prêts à développer » déclare Clint Rutkas, chef de produit technique de l’équipe Windows Developer de Microsoft.

« Ceci est disponible maintenant – tapez simplement ‘Hyper-V Quick Create’ dans votre menu de démarrage. »

À l’aide de la fonction de création rapide d’Hyper-V, les développeurs peuvent simplement sélectionner l’image Hyper-V LTS d’Ubuntu Desktop 18.04.1 dans le menu du système d’exploitation, et ils seront guidés dans la configuration d’un compte utilisateur, d’une localisation et d’un fuseau horaire.

Après la configuration, le mode Enhanced Session est automatiquement activé et les utilisateurs sont invités à sélectionner une résolution d’affichage.

Les utilisateurs verront alors une invite XRDP pour se connecter et devront ensuite s’assurer que « Xorg » est sélectionné dans le menu pour se connecter à une session de bureau Ubuntu.

Source zdnet.fr

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Open Bar Microsoft/Hôpitaux : fin de la spirale de dépendance en 2019 ?

Posted by CercLL sur 21 février 2018

Dans une question écrite n°5621 publiée au journal officiel le 20 février 2018 le député Olivier Véran (La République En Marche), rapporteur général de la commission des Affaires Sociales, interroge la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, sur l’accord-cadre qui lie les établissements publics de santé à Microsoft via la centrale d’achat de l’informatique hospitalière (CAIH). La question porte plus précisément sur la reconduction, ou non, de ce contrat qui doit prendre fin en 2019 et sur la mise en place d’un calendrier de migration vers le logiciel libre.

Cet accord-cadre, à l’instar de l’Open Bar Microsoft/Défense, a été négocié sans publicité préalable ni mise en concurrence, en 2015, pour une période de quatre ans. L’acheteur est la CAIH, association qui a été spécifiquement créée pour gérer cet accord-cadre. En 2015, Next INpact avait publié un article détaillé sur ce contrat à plus de 120 millions d’euros entre Microsoft Irlande et des hôpitaux français.

À un an de l’expiration de ce contrat, le député Olivier Véran pose la question de sa reconduction. Comme le fait valoir le député dans sa question écrite, alors que la loi pour une République numérique « appelle les administrations à encourager l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts » et que le rapport annuel pour 2018 de la Cour des comtpes « valide le recours aux logiciels libres au sein de l’État », l’accord ne pourra être reconduit sans prendre en compte les considérations d’interopérabilité, de souveraineté ou encore de sécurité inhérentes aux politiques de gestion des systèmes d’informations, particulièrement pour des institutions traitant des données aussi sensibles que celles relatives à la santé des personnes.

Le député ne s’arrête pas à cet état de fait et met le doigt sur l’enjeu principal : comment sortir les établissements publics de santé de leur dépendance aux solutions privatrices de Microsoft ? Il sollicite ainsi la ministre sur « la mise en place d’un calendrier de migration […] vers des logiciels libres ».

« Sortir du carcan privateur de Microsoft avec reprise de contrôle de leur système d’information par les établissements publics de santé ne pourra se faire sans logiciel libre, brique fondamentale pour une informatique loyale au service de l’intérêt général. C’est donc dès à présent qu’il faut préparer cette migration dans le cadre d’une véritable politique d’accompagnement et de formation » insiste Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April.

Le député Olivier Véran offre ici au nouveau gouvernement une opportunité de montrer qu’il saisit les enjeux complexes de la souveraineté informatique.

Madame la ministre Agnès Buzyn, prenez la pleine mesure de la question posée. Il est grand temps, par exemple en vous appuyant sur les travaux de la DINSIC que la Cour des comptes a récemment validés et qu’elle appelle à amplifier, de sortir les établissements de santé de la spirale de dépendance à Microsoft et d’entamer leur migration vers le logiciel libre.

Question N° 5621 de Monsieur Olivier Véran à la ministre des solidarités et de la santé

M. Olivier Véran appelle l’attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l’accord-cadre entre la société Microsoft et la centrale d’achat de l’informatique hospitalière qui doit prendre fin en 2019.

Alors que la loi pour une République numérique, ratifiée en octobre 2016, appelle les administrations à encourager l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts, que le référentiel général d’interopérabilité, mis à jour en mai 2016, a déclassé le format propriétaire OOXML de Microsoft lui assignant le statut « en observation » et recommande le format ouvert Open Document. Et alors que la Cour des comptes, dans son rapport annuel pour 2018, valide le recours aux logiciels libres au sein de l’État, M. le député souhaite savoir si la reconduction de cet accord est prévue, et si oui dans quelles conditions.

Il interroge également Mme la ministre sur la mise en place d’un calendrier de migration des systèmes d’informations des établissements publics de santé vers des logiciels libres et pour la généralisation et la rationalisation de l’utilisation des formats ouverts.

Il relève qu’à l’aune des débats sur les données personnelles, dont celles de santé sont particulièrement sensibles, et considérant les enjeux de sécurité informatique notamment mis en exergue par la faille « Wannacry » qui avait affecté de nombreux hôpitaux à travers le monde utilisant des logiciels Microsoft, cette question de souveraineté informatique des établissements publics de santé mérite une attention particulière. Il lui demande quelle est la position du Gouvernement sur ces différentes questions.

 

Source april.org

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Linux poursuit son ascension sur Microsoft Azure

Posted by CercLL sur 3 novembre 2017

La plateforme Cloud de Microsoft ne pourrait vivre sans Linux. L’éditeur annonce que 40% des machines virtuelles exécutées sur Azure sont aujourd’hui des instances Linux, contre un tiers un an auparavant. Et c’est pas fini !

 

40% de l’ensemble des machines virtuelles sur le Cloud Azure de Microsoft sont aujourd’hui sous Linux. L’éditeur l’a annoncé par le biais de son compte twitter Microsoft Developer UK, vraisemblablement en lien avec la conférence Future Decoded qui se tenait à Londres jusqu’au 1er novembre.

Ce chiffre permet de comprendre encore un peu plus l’intérêt témoigné par Microsoft à l’égard de Linux et ses contributions à l’open source. D’ailleurs, la firme emblématique du logiciel propriétaire ne fait pas mystère de ses motivations, avant tout pragmatiques. Adieu le cancer de Steve Ballmer et les menaces de poursuites.

Jamais sans Linux

Microsoft répond en effet aux attentes de ses clients. Pour rivaliser avec AWS, Google Cloud et les autres plateformes, Azure se devait de supporter les instances Linux. Et les résultats sont là. En juin 2016, les dirigeants annonçaient officiellement qu’un tiers des VM Azure étaient sous Linux.

La progression se poursuit donc. Et rien ne s’oppose a priori à ce que la place des instances Linux continue de croître. Si en 2008, Azure a été lancé comme un service PaaS, il s’est enrichi en 2012 du volet IaaS, et à cette occasion du support de Linux.

La plateforme Cloud du géant américain du logiciel prend en charge différentes distributions Linux sous forme de VM, dont CentOS, CoreOS, Debian, Oracle Linux, Red Hat Enterprise Linux, SUSE Linux Enterprise, openSUSE, et Ubuntu.

Et depuis cette semaine, les clients Azure créant des machines virtuelles dans leurs laboratoires peuvent opter pour une image Kali Linux. Kali Linux est une distribution Linux dérivée de Debian conçue pour les analyses forensics et les tests de pénétration.

Source zdnet.fr

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Linux s’envolent sur le marché du PC, Microsoft a-t-il joué avec le feu ?

Posted by CercLL sur 3 octobre 2017

Le système d’exploitation Windows a été et reste encore aujourd’hui l’environnement le plus utilisé sur PC. Si Microsoft a profité d’une écrasante avance face aux solutions concurrentes comme Linux ou MacOS, la situation est susceptible de changer.

En 2015, Microsoft a dévoilé Windows 10 en réponse à l’échec cuisant de Windows 8. Cette version, qui introduit la notion de service au catalogue du géant, n’a pas été sans polémique. En deux ans existence, l’OS a signé d’innombrables problèmes. Sans en faire une énumération complète le contexte a dévoilé une politique guère réjouissante.

Elle a mise en avant des mises à niveau forcées, des mises à jour ingérables et des outils de collecte de données. Plusieurs organismes comme la CNIL ont dû brandir l’arme de la menace pour que l’utilisateur puisse reprendre en tant soit peu la main. Récemment Microsoft a même déclaré que ses actions étaient allées trop loin.

Les dernières statistiques fournies par NetMarketShare pour le mois de septembre 2017 dévoilent que tout ceci a peut-être eu un impact. Nous ne parlerons pas du choix de proposer une boutique en ligne, des jeux comme Candy Crunch Saga aux professionnels ou encore d’une version incompatible avec les applications Win32 tout en interdisant les navigateurs, les antivirus et les moteurs de recherche concurrents.

Windows est actuellement le principal choix pour les systèmes d’exploitation de bureau. Sa présence est estimée à 88,88%. La seconde place est détenue par Apple avec 6,29% tandis que Linux est troisième avec 4,83%.  L’OS de Redmond conserve donc une belle avance et un confortable avantage face à ses concurrents.

Linux, sa plus important part de marché de son histoire

Dans le détail il y eu par contre des changements non négligeables. Nous ne savons pas s’ils incarnent une tendance sur le long terme mais les chiffres sont là.

En l’espace d’un mois, Windows est passé de 90,7% à 88,88% soit une chute de 1,82%. Durant cette période Windows 10 Creators Update a été libéré tandis que Fall Creators Update est attendu pour ce mois.

De son coté MacOs a progressé de 5,94 % à 6,29 % tandis que Linux s’est envolé en gagnant quasiment 2 points.  L’alternative open source a atteint le plus importante part de marché de son histoire en passant de 3,37% à 4,83%. Sa croissance est impressionnante puisqu’en mai dernier il n’enregistrait que 1,99 %.

Source ginjfo.com

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Windows 10 : Ubuntu fait son entrée dans le Windows Store

Posted by CercLL sur 11 juillet 2017

Il est désormais possible de télécharger la célèbre distribution de Canonical depuis la boutique de Microsoft. Cet ajout intéressera d’abord les développeurs.

Chose promise, chose due : les utilisateurs de Windows 10 peuvent désormais télécharger et installer la distribution Ubuntu, simplement depuis le Windows Store. Précisément, il s’agit de la version Ubuntu 16.04 LTS (Xenial Xerus).

Microsoft avait annoncé que son dernier OS allait supporter Ubuntu et l’interpréteur de ligne de commandes Bash. Cette décision ne vise pas à séduire les particuliers, mais à nourrir la base de développeurs de l’éditeur et à attirer de nouveaux utilisateurs sur sa plateforme.

Concrètement, Ubuntu fonctionne avec WSL (Windows Subsystem for Linux) et permet donc de faire tourner nativement la distribution de Canonical en parallèle sans avoir à créer un double-boot ou passer par la virtualisation et de donner accès à plusieurs utilitaires de ligne de commande comme GNU Bash, les gestionnaires de paquets APT et DPKG CLI,  SSH (Secure Shell) etc…

Cette version d’Ubuntu est compatible avec Windows 10 64-bit et nécessite quelques paramétrages. Il faut se rendre dans le menu « Activer/désactiver les fonctionnalités Windows » puis cocher l’option « Sous-système Windows pour Linux » et redémarrer la machine. Ensuite, Ubuntu via WSL sera opérationnel.

Pour mémoire, Satya Nadella patron de Microsoft s’efforce de forger une société centrée totalement sur les plateformes et la productivité. Voici ce qu’expliquait l’année dernière le PDG dans un mémo à ses employés :

« Notre stratégie est de concevoir les meilleures plateformes et services de productivité dans un monde mobile et cloud. Nos plateformes permettront d’harmoniser les intérêts des utilisateurs finaux, des développeurs et de l’IT mieux que tout écosystème ou plateforme concurrent. Nous allons réaliser notre mission et stratégie en investissant dans trois ambitions interconnectées et audacieuses.

1. Réinventer la productivité et les processus métier

2. Bâtir une plateforme cloud intelligente

3. Créer une informatique plus personnelle »

Microsoft a plus que jamais mis en œuvre cette vision depuis la prise de fonction de Nadella. La plateforme Office est aussi robuste sinon meilleure sur iOS et Android qu’elle l’est sur Windows. Microsoft a contribué à la communauté open source aussi bien sur le volet matériel que logiciel. L’activité entreprise tourne à plein régime. Et Microsoft est réellement engagé dans la plateforme Cloud Azure et les solutions analytiques qui l’accompagnent.

Ce qui manquait à Microsoft, c’était un mouvement qui ferait dresser l’oreille aux développeurs. C’est l’ambition de ce support d’Ubuntu notamment avec l’exécution de Bash nativement sur Windows. Pas de container. Pas de virtualisation.

Les développeurs peuvent donc faire tourner facilement Ubuntu sur Windows. Bash (pour Bourne Again Shell) est un standard sur OS X et un groupe de distributions Linux. Pour l’utilisateur lambda, Bash passera inaperçu. Mais pour les développeurs, c’est une tout autre histoire. Microsoft permet aux développeurs de lancer aussi bien des scripts Windows que Bash sur une seule plateforme.

Les développeurs aiment cette évolution de Microsoft. Et si un vendeur de logiciels peut gagner de nouveaux développeurs, alors il a accompli beaucoup. Au minimum, Microsoft répond à la demande des développeurs, Ubuntu était la distribution la plus populaire sur Azure.

Même le fondateur de Canonical, Mark Shuttleworth, qui a toujours bataillé contre Microsoft, est ravi : « La disponibilité native d’un environnement Ubuntu complet sur Windows, sans virtualisation ou émulation, est une étape importante qui défie les conventions. »

Source zdnet.fr

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Honte gouvernementale

Posted by CercLL sur 9 novembre 2016

La Ministre de la Culture gaspille 2 000 000 d
Publié par Yves le 08/11/2016 10:30:00 (106 lectures)

La Ministre de la Culture gaspille 2 000 000 d’euros et se met en danger. Alors que la Ministre Albanel avait installé l’antivirus OpenOffice, la ministre actuelle met le Ministère de la Culture en danger en choisissant MicroSoft Office. Elle avait raison, Albanel !

Drôle de notion de la démocratie et du respect de la majorité rue de Valois, la Ministre, qui dans une note interne explique que son ministère va re-basculer la bureautique de LibreOffice vers la solution propriétaire MSOffice.

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« 2 millions d’euros seront engagés en 2017 pour améliorer la bureautique et les systèmes d’information relatifs aux ressources humaines pour qu’enfin tout le monde travaille avec les mêmes logiciels »

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« Microsoft Office sera déployé sur les postes des agents de l’administration centrale, indique une source au sein du ministère. Actuellement, deux systèmes coexistent: la grande majorité des personnels utilise des logiciels libres et une minorité Microsoft Office, ce qui complique la communication ».

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Faut-il lui rappeler que le Parlement a définitivement adopté mercredi 28 septembre par un vote du Sénat le projet de loi numérique ?

La loi a été promulguée le 7 octobre 2016.

Elle a été publiée au Journal officiel du 8 octobre 2016.

La loi comporte trois volets :

  • Le premier volet concerne la circulation des données et du savoir. Il comprend des mesures sur l’ouverture des données publiques, la création d’un service public de la donnée. Il introduit la notion de données d’intérêt général, pour optimiser l’utilisation des données aux fins d’intérêt général. Une partie est également dédiée au développement de l’économie du savoir, avec la possibilité pour les chercheurs de publier librement leurs articles scientifiques dans un délai de six à douze mois. Le Sénat a voté en faveur de la facilitation de l’ouverture et de la réutilisation des données des administrations ainsi que des décisions des juridictions administratives et judiciaires. La diffusion de ces données sera circonscrite aux données dont la publication présente un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental.
  • Le deuxième volet traite de la protection des citoyens dans la société numérique. Il affirme le principe de neutralité des réseaux et de portabilité des données. Il établit un principe de loyauté des plateformes de services numériques. Le consommateur dispose en toutes circonstances d’un droit de récupération de ses données. Le texte introduit également de nouveaux droits pour les individus en matière de données personnelles (droit à l’oubli numérique pour les mineurs, testament numérique pour donner des directives aux plateformes numériques, confidentialité des correspondances privées). Un amendement adopté par l’Assemblée nationale prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 60 000 euros pour le fait de transmettre ou de diffuser sans le consentement exprès de la personne l’image ou la voix de celle-ci, prise dans un lieu public ou privé, dès lors qu’elle présente un caractère sexuel (phénomène dit « revanche pornographique » ou « revenge porn »).
  • Le troisième volet est consacré à l’accès au numérique pour tous avec notamment la couverture mobile, l’accessibilité aux services numériques publics, l’accès des personnes handicapées aux services téléphoniques et aux sites internet. Il prévoit aussi le maintien de la connexion internet pour les personnes les plus démunies. Le Sénat a adopté en première lecture un amendement qui oblige les opérateurs de télécommunications à s’engager, via des conventions avec les collectivités, pour l’installation du très haut débit.

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La ministre n’est certainement pas au courant de cela. Il faut dire que les formalités d’abonnement au JO ayant été modifiées, elle n’a certainement pas réussi à le renouveler. (Anefet, Albanel : le ministère de la Culture a comme pare-feu Open-Office . sa devancière dans la fonction n’a pas enlevé l’antivirus).

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(extrait de la loi Numérique)

État et logiciels libres. Les administrations devront « encourager » l’utilisation des « logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation » de leurs systèmes informatiques. Un terme dont la portée juridique semble cependant quasi-nulle…

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Art. L. 224-42-3

« La fonctionnalité prévue au premier alinéa permet au consommateur de récupérer, par une requête unique, l’ensemble des fichiers ou données concernés. Le fournisseur prend toutes les mesures nécessaires à cette fin, en termes d’interface de programmation et de transmission des informations nécessaires au changement de fournisseur.


« Lorsque les données collectées auprès du consommateur ne peuvent pas être récupérées dans un standard ouvert et aisément réutilisable, le fournisseur de service de communication au public en ligne en informe le consommateur de façon claire et transparente. Le cas échéant, il l’informe des modalités alternatives de récupération de ces données et précise les caractéristiques techniques du format du fichier de récupération, notamment son caractère ouvert et interopérable.

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Cela veut-il dire que si je communique avec le Ministère de la Culture, il faudra que j’ai un PC sous Windows et la suite bureautique MS Office ?

Sans doute frustrée de ne pas avoir eu les honneurs de l’émission de Elyse Lucet, elle espère que lors d’une prochaine enquête, elle sera sous les feux de la rampe, à moins qu’en mai prochain, avec une telle désinvolture et le peu de respect des deniers publics  …

Madame la Ministre, je tiens à vous proposer un lien officiel. Inutile de le lire en totalité. Consulter attentivement la première page devrait suffire :

http://www.gouvernement.fr/action/pour-une-republique-numerique

Pour compléter votre culture lisez donc nextinpact.com/l-etat-actualise-son-socle-interministeriel-logiciels-libres

Au fait, M. Valls, vous qui prônez le respect, la légalité, la discipline, s’il vous reste du temps après avoir résolu les problèmes liés au burkini et autres c…….s du genre, trouverez-vous un moment pour « recadrer » la Ministre des artistes !

*** Si vous êtes contre cette décision, signez la pétition ici ***

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PS (1er degré)

Le manchot est, en général, un animal pacifique. mais, dans certaines circonstances, il peut « montrer les dents » (ce qui est très rare). Faudra-t-il que des troupeaux de manchots investissent les rues de la capitale ou d’ailleurs ?

Source lsdm.onlynux.org

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Le ministère de la Culture opte (à son tour) pour Microsoft

Posted by CercLL sur 8 novembre 2016

Le ministère de la Culture veut investir 2 millions d’euros dans le déploiement de Microsoft Office en 2017. L’encouragement aux logiciels libres dans l’administration a du plomb dans l’aile…

Il semble que l’opération séduction du CEO de Microsoft, Satya Nadella (en photo), porte ses fruits en France. Après le ministère de la Défense et le ministère de l’Éducation nationale, c’est le ministère de la Culture qui se tourne vers l’éditeur américain de logiciels.

Dans une lettre interne, dont BFM Business a obtenu copie, la ministre Audrey Azoulay indique que « 2 millions d’euros seront engagés en 2017 pour améliorer la bureautique et les systèmes d’information relatifs aux ressources humaines pour qu’enfin tout le monde travaille avec les mêmes logiciels ». Le courrier a été adressé le 28 septembre dernier aux agents du ministère.

Une même suite pour tous

Au sein du ministère de la Culture coexistent actuellement des logiciels libres, utilisés par la majorité, selon BFM, et la suite Microsoft Office, qui serait utilisée par une « minorité ». C’est pourtant cette dernière qui a les faveurs de la rue de Valois aujourd’hui. C’est une victoire pour Microsoft, dont les solutions propriétaires entrent en concurrence avec des logiciels libres et Open Source (dont les suites OpenOffice et LibreOffice), dans les administrations publiques françaises.

Reste à savoir quelle voie va emprunter le ministère de la Culture pour officialiser son choix, sachant que le code des marchés publics interdit de déterminer, en amont d’un appel d’offres, quel prestataire emportera le marché… D’autres ministères ont pris les devants.

« Open Bar » ou partenariat ?

Le ministère de l’Education nationale a opté l’an dernier pour un partenariat numérique avec Microsoft. L’éditeur s’est engagé à investir 13 millions d’euros sur 18 mois dans différentes mesures (accompagnement des personnels, mise à disposition d’outils, apprentissage du code informatique, etc.). Le collectif EduNathon, qui y voit un marché public dissimulé, a porté l’affaire devant le tribunal de grande instance de Paris cet été. Mais il a été débouté en septembre.

Un autre ministère, régalien celui-ci, le ministère de la Défense, a signé en 2009 un accord-cadre avec Redmond pour 82 millions d’euros. Cet accord est dit « Open Bar » par ses détracteurs, dont l’April, association de promotion du Libre, parce qu’il a été passé sans appel d’offres, ni procédure publique. Selon l’émission Cash Investigation, ce contrat a été renouvelé pour un coût de 120 millions d’euros pour 2013-2017. Il porte sur 200 000 postes et devrait une nouvelle fois être renouvelé en 2017. Et ce malgré un rapport interne déplorant « une addiction aux technologies Microsoft », et pointant le risque d’une « intrusion de la NSA » américaine…

L’encouragement à l’utilisation du logiciel libre dans la commande publique, qui est inscrit dans la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016, a-t-il été entendu ?

Source silicon.fr

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L’April demande la publication de l’« accord de sécurité » entre Microsoft et l’État

Posted by CercLL sur 21 octobre 2016

Lors de la diffusion de l’émission Cash Investigation consacrée à l’Open Bar Microsoft/Défense, Marc Mossé, directeur affaires publiques et juridiques de Microsoft France, a reconnu l’existence d’un « accord de sécurité » entre Microsoft et l’État français. L’April demande la communication de cet accord pour en connaître le périmètre exact et notamment s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un « accord d’espionnage ».

Image extrait reportage Cash InvestigationDans l’édition du 18 octobre 2016 du magazine de France 2 Cash investigation a été diffusée une enquête sur le contrat « Open Bar » passé entre Microsoft et le ministère de la Défense (c’est la seconde enquête, à partir de la minute 42). L’enquête montre les possibilités de prise de contrôle, non autorisée, à distance, d’ordinateurs équipés de Microsoft Windows. Élise Lucet interroge Marc Mossé sur les failles de sécurité de Windows et sur la participation de Microsoft au programme de surveillance PRISM, selon les rélévations d’Edward Snowden (à partir de 1h 20 min sur la vidéo).

Marc Mossé réfute la participation de Microsoft au programme PRISM. L’échange se poursuit sur les failles de sécurité des logiciels de Microsoft :

Marc Mossé : « Je vais vous dire autre chose, je crois que je ne l’ai jamais dit. Ce n’était pas public jusqu’à maintenant. L’État français a un accord avec Microsoft pour bénéficier de toutes les informations techniques et de sécurité concernant les logiciels qu’il utilise »

Élise Lucet : « Cela veut dire que quand vous détectez une faille, vous communiquez cette faille au ministère de la Défense par exemple ? »

Marc Mossé : « Ce sont des accords dont je ne donnerai aucun détail, ce sont des accords de sécurité, l’État français bénéficie des informations nécessaires à la sécurité de ses systèmes d’information, en lien avec les produits Microsoft »

Marc Mossé ne donne donc aucun détail sur le périmètre de cet accord. S’agit-il de permettre à l’État français de connaître en avant-première les failles de sécurité des outils Microsoft qu’il utilise et de prendre les mesures de sécurisation nécessaires ? Peut-on vraiment accepter que la souveraineté informatique de l’armée dépende de la bonne foi d’une entreprise privée ? Par ailleurs, sachant que ces outils Microsoft sont aussi largement utilisés par d’autres États, par les entreprises, par le public… s’agirait-il pour l’État français d’être informé en avant-première de failles permettant l’espionnage de tiers ?

« Ce questionnement peut paraître exagéré mais nous sommes désormais dans l’ère post Snowden. Il est essentiel que chacun puisse prendre connaissance de cet « accord de sécurité » entre Microsoft et l’État. L’April en demande donc la publication » a déclaré Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques à l’April.

Image extrait reportage Cash InvestigationD’autant plus que, dans la même émission (vers 1h 05 min) le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général à la cyberdéfense et qui a été membre du comité de pilotage chargé d’étudier la proposition d’accord « Open Bar » de Microsoft en 2007/2008 (comité présidé par Alain Dunaud, le directeur adjoint de la DGSIC de l’époque), reconnaît qu’il ferait aujourd’hui le même choix. Il ajoute même « Je m’en fous de ce débat-là. C’est un débat qui a plus de 4 ou 5 ans⁠ ce truc. Pour moi c’est un débat d’informaticiens, c’est un débat qui est dépassé ». L’April ne voudrait pas paraître dépassée, encore moins discourtoise, mais la vérité nous oblige à dire qu’il serait peut-être temps que le vice-amiral Arnaud Coustillière prenne sa retraite.

L’enquête de Cash Investigation rappelle que le choix de Microsoft est plus cher qu’un recours au logiciel libre (exemple de la gendarmerie nationale, à partir de 1 h 15 minutes) et moins sécurisé que le logiciel libre (voir les propos de Éric Filliol, ex lieutenant-colonel de l’armée de terre, directeur du centre de recherche de l’ESIEA, à partir de 1 h 7 min). Elle souligne également que les décideurs du ministère de la Défense sont passés outre les recommandations du groupe d’experts qu’ils ont eux-mêmes mandatés (voir les propos de Thierry Leblond, ingénieur général de l’armement, à partir de 46 minutes, propos confortés par des témoins masqués 1 et notre rappel chronologique depuis la signature du contrat initial).

« Et pourtant, personne au ministère de la Défense n’a fourni les arguments qui ont motivé la décision du contrat « Open Bar » avec Microsoft. On peut légitiment poser la question suivante : quelle est donc la contrepartie qui fait que ce contrat était un passage obligé pour le Ministère ? » a déclaré Frédéric Couchet, délégué général de l’April.

L’April profite de l’occasion pour rappeler que le logiciel libre est la brique de base nécessaire et essentielle pour la sécurité et la confiance dans l’informatique. Voir à ce sujet, notre tribune publiée dans Libération suite aux révélations d’Edward Snowden.

Source april.org

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Une clé USB Linux pour pirater Windows et macOS

Posted by CercLL sur 13 septembre 2016

A l’aide d’une clé USB sous Linux, un pirate serait parvenu à récupérer des identifiants Windows ou macOS. Explications.

Un chercheur en sécurité, Rob Fuller, a réussi à voler les identifiants de connexion d’ordinateur sous Windows ou macOS. Sur la clé USB se trouve un système Linux modifié, soit LAN Turtle soit USB Armory. Le principe ? Faire passer cette clé pour un adaptateur Ethernet. Il a donc installé et configuré les outils nécessaires dont un serveur DHCP et l’outil Responder. Il suffit ensuite de brancher la clé USB à un ordinateur qui, en la détectant, même s’il est verrouillé, commence à échanger des informations réseaux avec elle, dont les identifiants et mots de passe, hachés. En 30 secondes la session peut être piratée. Tous les systèmes Windows semblent vulnérables, y compris macOS X El Capitan et Mavericks.

La seule parade pour le moment serait de désactiver les ports USB. Rob Fuller n’a pas testé ce système sous Linux. Depuis cette découverte, les ventes de LAN Turtle ont fortement augmentées.

Liens :

L’annonce sur le blog de Rob Fuller
Vidéo de démonstration

Source toolinux.com

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Le ministère de l’Éducation assigné en justice pour son partenariat avec Microsoft

Posted by CercLL sur 10 août 2016

image dediée

La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre.

Faute d’avoir obtenu gain de cause suite à leur recours gracieux du mois de janvier, le Conseil national du logiciel libre, les associations PLOSS Rhône-Alpes, « La Mouette » et ALDIL ont décidé de passer à l’étape suivante. Leur cible : l’accord conclu le 30 novembre 2015 entre la Rue de Grenelle, représentée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, et Microsoft, géant américain du logiciel propriétaire (PDF).

Dans le cadre du plan pour le numérique à l’école, dont le coup d’envoi doit être donné à la rentrée, la firme de Redmond s’est engagée à proposer (gratuitement) différentes formations aux agents de l’Éducation nationale – en lien bien entendu avec l’utilisation de ses produits. L’accord prévoit d’autre part que Microsoft mette à la disposition de tous les établissements qui le souhaitent sa solution Office 365 Education. Au programme : les célèbres logiciels Word, Excel et PowerPoint, dans leur version cloud (non installée sur ordinateur). Un espace de stockage OneDrive de 1 To est également de la partie.

Une gratuité qui attise les soupçons

« Présentés comme « gratuits » dans l’accord, il apparaît que le prix de ces produits et services a en réalité été dissimulé afin d’échapper aux prescriptions (…) du Code des marchés publics », accuse le collectif EduNathon au travers de son assignation, que Next INpact a pu consulter. L’organisation cite un communiqué de Microsoft, dans lequel l’entreprise américaine explique que 13 millions d’euros seront « investis » dans le cadre de ce partenariat « pour le développement du numérique éducatif ».

Pour les plaignants, ce que la société de Bill Gates « accepte de ne pas réclamer d’un côté, elle s’apprête à le récupérer de l’autre ». Et pour cause, celle-ci va « désormais pouvoir proposer ses produits et services de façon extrêmement privilégiée par rapport à ses concurrents, au moment même où le ministère de l’Éducation nationale lance le Plan Numérique à l’École, prévoyant ainsi un surcroit d’investissement dans ce secteur ».

Tentative de contourner le Code des marchés publics

L’enjeu de ce recours ? Faire reconnaître la nullité du contrat (au motif qu’aucun prix n’a été fixé), ainsi que les dommages portés aux acteurs français du numérique éducatif. « En étant privés de pouvoir proposer leurs produits et services », les membres des associations du collectif EduNathon estiment avoir subi un « préjudice grave ». On peut imaginer qu’une mise en concurrence aurait effectivement pu permettre à certains professionnels de proposer des alternatives – pourquoi pas basées sur des logiciels libres tels que Libre Office…

« Une fois que les enseignants ou les personnels de l’éducation auront été formés ou habitués à un outil ou à une méthode, ceux-ci seront d’autant plus enclins à les privilégier dans le futur », poursuivent les plaignants. Leur assignation insiste sur le fait qu’il est difficile « de demander à quelqu’un de refaire une formation en bureautique quand il a déjà été formé aux outils d’un logiciel spécifique » ou « de demander à une institution de faire migrer ses données vers un autre cloud quand elle s’est habituée à un serveur spécifique »…

Cet argument est d’ailleurs invoqué pour demander au tribunal de grande instance de se prononcer en urgence, dans le cadre d’un référé d’heure à heure – une procédure assez rare, qui nécessite d’obtenir au préalable le feu vert du président du tribunal de grande instance. « Une fois la rentrée 2016 passée, il sera trop tard pour changer les formations ou pour mettre fin à l’utilisation des produits et des services qui auront été décidés à tort dans le cadre de ce contrat » martèle l’assignation.

Une suspension d’urgence, en attendant l’annulation

Le collectif EduNathon exige la suspension du « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale, « dans l’attente de son annulation pour nullité absolue ». Il réclame également 12 000 euros au titre de ses frais de justice. Les deux acteurs pointés du doigt sont cités à comparaître le jeudi 8 septembre, à 9h30, devant le tribunal de grande instance de Paris. Les attaquants n’ont pas jugé bon de saisir le tribunal administratif, au motif que l’accord litigieux ne remplissait à leurs yeux « aucun des critères du contrat administratif ».

Ils espèrent que cette affaire serve d’exemple :

« Si cette convention était valide, cela signifierait qu’un marché peut être accordé à un acteur sans appel d’offre ni mise en concurrence, privant ainsi tous ses concurrents de la possibilité de concourir et de proposer leurs produits et leurs services – même pour des sommes aussi importantes que 13 millions d’euros. Ce serait la possibilité pour tous les grands groupes désireux d’échapper aux contraintes des marchés publics de décider de donner leurs produits et services à l’État – voitures, prestations de restauration, communication, etc. À charge pour eux de correctement exploiter les avantages directs et indirects qu’ils en retirent, mais avec la garantie immédiate que leurs concurrents de plus petite taille seront incapables de réaliser ces investissements et se retrouveront exclus de fait de ces marchés. »

Contacté fin juillet pour savoir pourquoi il n’avait donné aucune suite au recours gracieux du collectif EduNathon, le ministère de l’Éducation nationale expliquait avoir considéré que les arguments exposés « ne remettaient pas en cause la régularité de l’accord passé avec Microsoft ». Il se peut que la Rue de Grenelle ait à étoffer son argumentation face au juge en charge de l’affaire…

Source nextinpact.com

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la Cnil accuse Microsoft de «graves manquements» avec Windows 10

Posted by CercLL sur 21 juillet 2016

Selon l’autorité indépendante, le groupe américain se livre à une collecte «excessive» de données avec son système d’exploitation pour ordinateurs et tablettes.

La Cnil lance un rappel à l’ordre à Microsoft. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) demande au géant américain des logiciels de mettre son système d’exploitation Windows 10 en conformité avec la Loi informatique et libertés. La Cnil «met en demeure Microsoft Corporation de cesser la collecte excessive de données et le suivi de la navigation des utilisateurs sans leur consentement. Elle lui demande aussi d’assurer de façon satisfaisante la confidentialité des données des utilisateurs», écrit l’autorité indépendante sur son site. Et lui donne trois mois pour se mettre en règle.

L’affaire remonte à la sortie de Windows 10, il y a tout juste un an. Plusieurs articles, avaient pointé une «potentielle collecte excessive de données personnelles». La présidente du Front national, Marine Le Pen, s’était elle-même emparée de ce dossier. Dans une lettre ouverte à la présidente de la Cnil, elle avait dénoncé «l’espionnage généralisé des ordinateurs des Français». En cause, le recueil d’informations personnelles à des fins publicitaires, organisé selon elle par Microsoft.

» LIRE AUSSI: Windows 10: faut-il avoir peur pour sa vie privée?

C’est notamment sur ce point que la Cnil a réagi. L’autorité a en effet constaté qu’un identifiant publicitaire est activé par défaut lors de l’installation de Windows 10. «Il permet à des applications Windows et des applications tierces de suivre la navigation des utilisateurs et de leur proposer des publicités ciblées sans que le consentement des utilisateurs n’ait été recueilli», écrit la Cnil. Microsoft dépose également sur les terminaux des utilisateurs «des cookies publicitaires, sans les en avoir au préalable correctement informés, ni mis en mesure de s’y opposer».

10 millions de Français concernés

Un autre grief concerne la collecte des données de diagnostic et d’utilisation de Windows, jugée «excessive». Elle permet notamment à Microsoft «d’avoir connaissance de toutes les applications téléchargées et installées sur le système par un utilisateur et du temps passé sur chacune d’elles». La Cnil déplore en outre qu’il soit possible de protéger son ordinateur par un code de quatre chiffres et ne limite pas le nombre de tentatives d’entrée, «ce qui n’assure pas la sécurité et la confidentialité des données des utilisateurs».

Cette mise en demeure n’est pas une sanction, rappelle la Cnil. Des suites pourront être données si Microsoft ne se conforme pas à la loi dans un délai de trois mois. «Il a été décidé de rendre publique cette mise en demeure notamment en raison de la gravité des manquements constatés et du nombre de personnes concernées (plus de dix millions d’utilisateurs de Windows 10 sur le territoire national)», indique néanmoins l’autorité.

Source lefigaro.fr

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