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Canonical veut unifier les déploiements d’Ubuntu Server et Desktop

Posted by CercLL sur 26 avril 2024

Canonical a lancé la version 24.04 d’Ubuntu, sa distribution Debian supportée à long terme. L’occasion de tenter d’unifier les déploiements des éditions Server et Desktop, en sus de poursuivre ses investissements en matière d’informatique confidentielle.

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Cette version LTS sera supportée pendant cinq ans, jusqu’en juin 2029. L’éditeur recommande d’attendre la version 24.04.1 avant d’adopter l’OS, afin que les équipes de Canonical règlent les derniers soucis d’instabilités. Les entreprises peuvent obtenir un support étendu jusqu’à douze ans « au moins », en souscrivant à l’offre Ubuntu Pro. Une offre compatible avec les versions LTS de l’OS depuis la 14.04.

Ubuntu 24.04 profite en premier lieu des mises à jour du kernel Linux, entré en version 6.8 le 10 mars dernier.

Cette version de l’OS dispose donc du système de fichiers bcacheFS de copie à l’écriture (comme ZFS), une amélioration du précédent système de cache de Linux, Bcache. À l’avenir, il s’agit de prendre en charge des techniques d’erasure coding. Celui-ci peut supporter de manière stable jusqu’à 100 To.

Surtout, cette mouture du kernel permet à Ubuntu 24.04 de prendre en charge jusqu’à 4096 vCPU avec l’hyperviseur KVM. De même, il hérite de la capacité du noyau à supporter la virtualisation imbriquée (Nested VM) avec les instructions ppc64el, c’est-à-dire pour les systèmes PowerPC d’IBM 64 Bits, et plus précisément la gamme Power10.

En sus des fonctions spécifiques à Intel prises en charge par le kernel 6.8, Ubuntu 24.04 intègre Intel QuickAssist Technology (QAT), un système consacré à l’accélération du chiffrement et des transferts de données vers le réseau et les unités de stockage, propre aux processeurs de la gamme Xeon Scalable 4e génération et au-delà.

De son côté, Canonical « a fusionné les fonctionnalités du kernel à faible latence dans le kernel par défaut, réduisant ainsi les délais d’ordonnancement des tâches ».

Un OS pour Raspberry Pi 5 qui ne s’arrête pas en 2038

Canonical a aussi présenté la prise en charge de Raspberry Pi 5 avec les éditions Server et Desktop de son OS. Pour cela, il revoit le set d’instruction de prise en charge des opérations à virgule flottante. Au lieu d’utiliser armhf 32 bits, Ubuntu 24.04 prendra directement en charge armhf 64 bits, le set utilisé par le mini-ordinateur.

Il s’agissait pour Canonical de régler un problème digne du bug de l’an 2000. « Armhf est un système 32 bits et a donc un problème de calcul du temps, ce qui signifie que l’horloge interne ne peut aller que jusqu’à l’année 2038 », explique Oliver Smith Senior Product Manager chez Canonical, lors d’un point presse.

« Il y a donc beaucoup d’appareils bon marché qui devraient être remplacés si l’on n’avait pas résolu ce problème », poursuit-il. « Nous avons donc pris l’initiative, en collaboration avec Debian en amont, de passer en revue tous les paquets (plus d’un millier) avec cette horloge 32 bits et de les mettre à jour avec le temps 64 bits ». Dans cette configuration, Ubuntu peut calculer 292 milliards d’années (!).

Les équipements IoT ou d’autres dotés d’une puce ARM qui ne prennent pas en charge les instructions 64 bits auraient pu être incompatibles avec Ubuntu 24.04. Canonical permet une prise en charge de ces appareils plus anciens en tant qu’architecture étrangère. C’est un support temporaire. Ce ne sera plus le cas dès la prochaine version LTS de l’OS. De manière générale, le recours aux instructions arm64 est de plus en plus commun.

L’unification des déploiements Server et Desktop, même sur Azure

Dans cette logique « tout terrain » que défendait Canonical au lancement d’Ubuntu 22.04, la version 24.04, l’éditeur a investi dans Window Subsystem for Linux, qui gagnerait en popularité.

« La grande nouveauté, c’est la prise en charge de cloud init avec WSL », avance Oliver Smith. Cloud init est paquet développé à l’origine pour OpenStack afin d’initialiser des instances cloud.

« Nos instances WSL sont construites comme des images cloud, permettant aux administrateurs Windows de déployer un fichier de configuration cloud init sur la machine Windows pour une application facile et cohérente des paramètres », poursuit-il. « Auparavant, les administrateurs devaient utiliser des scripts Bash personnalisés et demander aux développeurs de les exécuter pour configurer et normaliser les instances. »

Par ailleurs, Canonical utilise désormais le même installateur pour les éditions Server et Desktop d’Ubuntu. « Cela permet non seulement d’unifier la base de code, afin d’obtenir une expérience d’installation plus cohérente sur toutes ces plateformes, mais aussi d’apporter certaines des fonctionnalités intéressantes d’Ubuntu Server, comme la prise en charge de l’installation automatique dans le cloud, et des outils plus simples pour personnaliser votre installation Ubuntu au moment de l’installation », affirme Oliver Smith.

Suivre les évolutions des frameworks de développement

Pour Canonical, la nouvelle version LTS d’Ubuntu est l’occasion de se mettre à la page concernant la prise en charge des langages et des frameworks de programmation. En premier, Ubuntu 24.04 prend en charge Python 3.12, Ruby 3.2, PHP 8.3, Go 1.22 et Rust 1.75.

« Pour les développeurs Rust, il existe maintenant une chaîne d’outils (toolchain snap) sur laquelle nous travaillons très dur […] de sorte que vous n’ayez pas à vous soucier de la mise à jour de votre Ubuntu pour pouvoir travailler avec les versions les plus récentes de Rust », déclare Oliver Smith.

De la même manière, le système d’exploitation est compatible avec l’OpenJDK 21 (LTS) en plus des versions 8,11 et 17, LLVM 18, et .NET 8 (même sur le System Z d’IBM). L’OS est certifié TCK, précise Canonical, ce qui en clair veut dire que le système d’exploitation fonctionne également avec les plateformes Java en dehors du giron Oracle.

Là encore, Canonical vante sa souscription Ubuntu Pro, avec laquelle il promet d’assurer la sécurité et la conformité pendant dix ans de plus de 25 000 paquets open source, directement liés (2300) ou non (23 000) à Ubuntu. Dans cette veine, l’éditeur propose un package OpenJDK 11 conforme aux standards FIPS. Avec l’offre Ubuntu Pro for devices, il s’agit s’apporter ce type de garantie pour les objets connectés et leurs librairies logicielles (Python, Docker, OpenJDK, MQTT, etc.).

Canonical mise sur l’informatique confidentielle

En outre, Canonical étend sa collaboration avec Microsoft afin de mieux prendre en charge l’informatique confidentielle. « Il s’agit d’exécuter des charges de travail sur du matériel bare-metal et dans des environnements cloud tout en protégeant l’accès aux données de l’OS et de la machine hôtes », décrit Oliver Smith.

Le sujet n’est pas nouveau chez Microsoft Azure, ni chez les autres fournisseurs cloud. Microsoft avait déjà fait d’Ubuntu 22.04 l’OS par défaut d’Azure Confidential VM. Pour autant, les efforts des deux acteurs ciblent un cas d’usage particulièrement en vogue. «  Nous avons donc travaillé avec Azure sur l’IA confidentielle. Nous proposons une image d’OS en préversion qui vous permet essentiellement de faire du calcul confidentiel sur des GPU », déclare Oliver Smith.

En particulier, Canonical et Azure s’appuient sur des CPU AMD EPYC quatrième génération, couplés aux GPU Nvidia H100. Ils utilisent sur la fonction SEV-SNP (Secure Encrypted Virtualization-Secure Nested Paging). Elle permet d’attester les instances équipées d’un tel processeur et de chiffrer la mémoire, et donc d’isoler les données de l’hyperviseur.

« Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec Intel sur la prise en charge de VM confidentielles dans des centres de données privés », assure Oliver Smith. Pour cela, Canonical exploite la technologie Intel Trust Domain Extensions (TDX), un module visant à créer ce qu’Intel nomme des « domaines de confiances », des VM isolées de l’hyperviseur.

Canonical renforce AppArmor

Concernant les fournisseurs cloud, Canonical tente tant bien que mal de prendre en charge les infrastructures diverses, mais rencontre encore quelques bugs, qu’il faudra gommer. C’est le cas d’Azure Confidential VM qui n’est pas totalement compatible avec le package AppArmor. Cela n’est pas dû directement aux nouvelles fonctionnalités du système de contrôle d’accès obligatoire.

En effet, celui-ci a été revu pour restreindre l’utilisation de namespaces non privilégiés. Habituellement, ces espaces de noms permettent à des applications de créer leurs propres sandbox ou à exécuter des charges de travail conteneurisées, précise Canonical. Dans un même temps, l’éditeur entend supporter des profils AppArmor qui permettent à des frameworks ou des applications populaires (Google Chrome, Discord) d’exploiter ces namespaces non privilégiés.

Source lemagit.fr

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Ubuntu 24.04 LTS se profile comme une version majeure, le tour des nouveautés

Posted by CercLL sur 13 avril 2024

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La bêta de la nouvelle version du système est disponible depuis hier soir. Ubuntu 24.04 améliore de nombreux points et ajoute des éléments importants. Faisons le tour du propriétaire.

Ubuntu est l’une de ces quelques distributions Linux donnant le « la ». Bien qu’elle soit elle-même basée sur Debian, elle est reprise par de nombreux autres systèmes, dont Linux Mint. L’arrivée d’une nouvelle mouture est donc toujours à suivre de près, surtout quand il s’agit d’une LTS (Long Term Support), puisqu’elles ne sortent qu’une fois tous les deux ans. Rappelons que les versions LTS sont supportées cinq ans et que l’on peut désormais étendre ce support à 12 ans.

Ubuntu 24.04, nommée Noble Nombat (du nom d’un petit marsupial d’Australie-Occidentale), promet d’être particulièrement importante. Plusieurs projets en préparation depuis longtemps y trouvent leur officialisation, notamment la version 1.0 finale de Netplan. Sans être aussi « moderne » que Fedora, Ubuntu intègre souvent les dernières révisions des paquets et composants. C’est encore une fois le cas ici, dont le passage à GNOME 46.

L’image ISO de la bêta peut surprendre par sa taille : 5,3 Go. C’est la première fois qu’elle dépasse d’ailleurs la barrière des 5 Go. L’installation minimale n’a cependant qu’une empreinte de 8 Go sur le disque et est même sélectionnée par défaut.

Notez que cette bêta est en retard d’une semaine. Elle devait initialement être diffusée le 4 avril, mais l’affaire XZ Utils a contrarié les plans de Canonical. Dans son annonce, l’éditeur indique qu’il n’a pas voulu prendre de risque et a décidé de recompiler l’intégralité des composants de la distribution, comme mesure supplémentaire de sécurité. La version finale du système est prévue le 25 avril.

Source next.ink

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Voici Noble Numbat, la mascotte d’Ubuntu 24.04 LTS

Posted by CercLL sur 21 mars 2024

La prochaine mise à jour majeure du système d’exploitation Ubuntu est attendue courant avril. Noble Numbat (du nom du petit marsupial endémique d’Australie occidentale) a désormais sa mascotte et c’est un véritable couronnement pour les 20 ans de Canonical.

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À la veille de son 20e anniversaire, l’éditeur vient de présenter son numbat noble (Noble Numbat), la mascotte d’Ubuntu 24.04 LTS. Tout un symbole, comme le souligne Aaron Prisk, Community Engineer.

«Ubuntu est passé du rêve d’un Linux plus convivial à une plateforme de confiance qui équipe des millions d’appareils dans le monde. Pour cette version LTS, nous avons voulu capturer l’essence de la grandeur et de la majesté de notre petit ami Myrmecobiidae.»

Noble Numbat : pourquoi ?

Le numbat est un petit marsupial énigmatique d’Australie. Cette espèce aujourd’hui menacée se caractérise par un dos rayé de noir et de blanc, assez proche d’une robe royale. Il est devenu l’emblème animalier de l’État d’Australie occidentale. « Le numbat est la preuve que ceux qui ont des débuts modestes peuvent laisser leur marque sur le monde », ajoute Prisk.

Logos et fonds d’écran

Le logo et sa cour de fonds d’écran officiels viennent d’être publiés. Et c’est très réussi.  En attendant Ubuntu 24.04 LTS, dont la date de sortie est fixée le 25 avril 2024, sauf surprise., en voici un florilège (la liste complète se trouve sur le blog d’Ubuntu) à télécharger. Les fichiers haute définition se trouvent sur Google Drive à cette adresse.

Little numbat boy par @azskalt

Fuwafuwa Nanbatto-san par @amaral

Source goodtech.info

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Canonical fête ses 20 ans : comment Ubuntu a changé le monde de Linux

Posted by CercLL sur 7 mars 2024

La société mère d’Ubuntu, qui équipe aujourd’hui des millions d’ordinateurs de bureau, de serveurs et d’instances cloud, continue de rechercher l’équilibre entre la fourniture de « Linux pour les humains » et sa responsabilité croissante sur le marché mondiale de la technologie.

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Souvenez-vous. 2004 a déjà été une année riche en événements pour Linux. SCO essayait d’évincer Linux du marché, Red Hat abandonnait les utilisateurs Linux pour les entreprises en fermant Red Hat Linux 9 et en lançant Red Hat Enterprise Linux (RHEL). Oh, et le millionnaire sud-africain de la technologie (et astronaute) Mark Shuttleworth lançait Canonical, la société mère d’Ubuntu Linux.

Je ne me doutais pas – ni personne d’autre – que Canonical deviendrait l’une des principales entreprises Linux au monde.

Shuttleworth avait gagné des millions en fondant puis en vendant Thawte Consulting, une société spécialisée dans la sécurité et la certification. Et son intérêt ne se limitait pas à gagner de l’argent. Shuttleworth a également été un développeur de Debian Linux. Avec le produit de la vente de Thawte, il a fondé Canonical au Royaume-Uni.

Soutenir et partager les logiciels libres et les logiciels open source

Dès le départ, l’objectif de Canonical a été de soutenir et de partager les logiciels libres et les logiciels open source. En effet, le nom de son système d’exploitation phare, Ubuntu, vient de la phrase zouloue « Umuntu ngumuntu ngabantu« . Sa signification moderne, en dehors des cercles Linux, vient de feu l’archevêque Desmond Tutu. Dans son livre, il dit que quelqu’un qui est Ubuntu est « ouvert et disponible pour les autres, affirmant les autres ».

Cela vous rappelle quelque chose ? Lorsque Shuttleworth a annoncé la sortie de la première version d’Ubuntu — Ubuntu 4.10 Warty Warthog — il a écrit :

« Ubuntu » est un ancien mot africain qui signifie « humanité envers les autres », et nous pensons que c’est un nom parfait pour un projet communautaire open source. Dans cet esprit, nous vous invitons à nous rejoindre, à contribuer et à partager Ubuntu avec votre propre communauté.

En bref, comme le disait la devise originale d’Ubuntu, « Linux pour les humains ».

Concurrencer les systèmes d’exploitation propriétaires

À l’époque, comme aujourd’hui, Ubuntu était basé sur Debian Linux. Contrairement à Debian, qui n’a jamais respecté un seul délai de livraison, Ubuntu a été conçu pour être mis à jour avec une nouvelle version tous les six mois. Et Canonical a respecté cette cadence – à l’exception de la version Ubuntu 6.06 – depuis maintenant 20 ans.

Dès le départ, la mission de Canonical était audacieuse : créer un système d’exploitation aussi riche en fonctionnalités, convivial et accessible que ses homologues propriétaires. Lancé en octobre 2004, Ubuntu Linux est rapidement devenu synonyme de facilité d’utilisation, de stabilité et de sécurité, comblant ainsi le fossé entre la puissance de Linux et la facilité d’utilisation exigée par les utilisateurs finaux.

Les premières années de Canonical ont été marquées par une innovation rapide et la création d’une communauté. La communauté Ubuntu, un groupe dynamique et passionné de développeurs et d’utilisateurs, est devenue le cœur et l’âme du projet. Les forums, les wikis et les canaux IRC bourdonnaient d’activité alors que des personnes du monde entier se réunissaient pour contribuer au code, signaler des bogues, rédiger de la documentation et s’entraider.

L’aventure Unity

Au fil des ans, cette approche centrée sur la communauté a changé. Bien qu’Ubuntu soit toujours une distribution conviviale pour l’utilisateur final – c’est la seule distribution Linux d’un fournisseur majeur qui supporte encore fortement Linux de bureau (pour garder les lumières allumées) – Ubuntu est plus utilisé maintenant comme système d’exploitation pour le cloud, les serveurs et l’Internet des objets (IoT).

Canonical a également essayé, avec un succès mitigé, d’influencer la trajectoire de Linux. En 2011, par exemple, Canonical a introduit Unity, un nouveau bureau Linux, comme bureau par défaut. L’idée était de créer une interface graphique utilisable non seulement pour le bureau Linux, mais aussi pour les smartphones et les tablettes.

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Depuis quatre ans, Unity a rendu Ubuntu suffisamment simple pour qu’un enfant puisse l’utiliser. Cliquez sur l’application et c’est parti. Capture d’écran par Steven Vaughan-Nichols/ZDNET

J’ai beaucoup aimé Unity, mais j’étais l’un des rares à l’aimer. En 2017. Canonical a abandonné Unity et ses projets connexes pour les smartphones et les tablettes alimentés par Ubuntu. Bien que Ubuntu Unity continue de vivre – les projets open-source ont neuf vies – il s’agit maintenant d’une activité secondaire. Ubuntu a renouvelé son engagement envers le bureau GNOME.

D’Unity à Snap

L’année 2016 a vu l’émergence d’Ubuntu Snap, une manière conteneurisée d’installer des logiciels, qui – avec son rival Red Hat Flatpak – aide Linux à gagner en popularité sur le poste de travail. Ces deux solutions permettent aux éditeurs de logiciels de fournir plus facilement des programmes pour le bureau Linux, tout en offrant aux utilisateurs un plus grand choix d’applications.

L’influence de Canonical s’étend au-delà de l’ordinateur de bureau. Ubuntu Linux, par exemple, est le système d’exploitation cloud le plus utilisé.

À l’avenir, je pense que Canonical finira par s’introduire en bourse. Mais contrairement à ce qui se passe pour une entreprise technologique, Canonical n’a pas besoin d’entrer en bourse. Shuttleworth a réussi à autofinancer l’entreprise. Comme l’a déclaré Shuttleworth lors d’une interview en 2022, Canonical n’a pas besoin d’argent. Au contraire, l’entreprise « essaie de trouver l’équilibre entre la préservation de ce que les gens aiment vraiment dans Ubuntu et Canonical et la poursuite des responsabilités que nous avons maintenant sur le marché mondial de la technologie ».

Aujourd’hui, alors que Canonical fête ses 20 ans, Ubuntu Linux équipe des millions d’ordinateurs de bureau, de serveurs et de clouds. L’aventure de Canonical est loin d’être terminée. Je m’attends à ce que ses 20 prochaines années soient aussi innovantes et fructueuses que ses deux premières décennies.

Source : zdnet.com

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Quelle part de marché pour Linux dans le monde ?

Posted by CercLL sur 6 mars 2024

C’est historique : Linux occupe aujourd’hui 4,03% du marché d’exploitation de bureau, toujours talonné par Chrome OS. Android continue de dominer le marché du mobile, mais pas les tablettes. Voici les derniers chiffres dont nous disposons.

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Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (février 2024) publiés cette semaine.

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateursWindows continue de dominer le marché mondial avec 72,13 % des ordinateurs de bureau ou portables (en hausse). Un an plus tôt, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 71,78 %. Son plus proche concurrent s’appelle macOS avec 15,46 % de parts de marché. C’est un peu mieux que les 16,26 % de l’an dernier.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 3e place avec 4,03 %, soit une progression annuelle solide, dans la mesure où Linux était crédité de 2,94 % en février 2023.

Amusant : on voit apparaître FreeBSD à 0,01 % pour le 5e mois consécutif.

Et ChromeOS ?

Solide progression pour ChromeOS, qui occupe aujourd’hui la 4e place avec 2,26 % du gâteau, contre 2,9 % l’an dernier.

Inventer des logiciels libres et Open Source éthiques pour rendre le monde meilleur, comme Linux : découvrez l’expertise de Linagora.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation sur mobile : il est crédité de 71,43 % des terminaux en circulation, devant iOS à 27,84 %. KaiOS compte pour 0,14 %, juste derrière Samsung à 0,37 % (on parle ici des « feature phones » et non des smartphones Android de Samsung). Les chiffres sont très stables d’une année à l’autre.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé. La version 13 d’Android est la plus populaire à 28,86 % des terminaux installés. Pour le reste : 17,05 % pour Android 12, 16,57 % pour Android 11, 8,94 % pour Android 10 et 6,01 % pour Android 9.

Android 14, qui équipe de plus en plus de nouveaux modèles, dont les derniers Galaxy S24 et les téléphones Pixel 8 de Google, occupe 12,51 % à ce stade.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android occupe toujours la 2e place. Avec 45,23 %, Android chute un peu, mais se maintient face à iPadOS. L’iPad, c’est aujourd’hui 54,58 % du marché mondial.

Sur ce segment, Windows occupe 0,01 % et Linux 0,13 %. Le Playbook de RIM/BlackBerry continue de faire de la figuration ou de la résistance à 0,02 %.

Source goodtech.info

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Trisquel GNU Linux

Posted by CercLL sur 24 octobre 2023

Trisquel est une distribution GNU/Linux et un système d’exploitation libre constituée exclusivement de logiciels libres (applications et pilotes), distribution soutenue à ce titre par la Free Software Foundation. Elle est dérivée d’Ubuntu, et propose plusieurs déclinaisons, une version standard, une version mini ainsi qu’une version éducative « Sugar TOAST ».

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La communauté Trisquel refuse la mise en œuvre de pilotes non libres. Elle déplore que, tandis que le nombre d’utilisateurs de GNU/Linux s’accroît, beaucoup d’éditeurs de distributions n’en profitent pas pour « éduquer » ces nouveaux utilisateurs et les inciter à « protéger leur liberté ». Ainsi, aux yeux de ces nouveaux utilisateurs, GNU/Linux est juste un autre système d’exploitation, la dimension « logiciel libre » et de liberté vis-à-vis d’un éditeur étant accessoire. Après des années d’observation et d’expérience, la communauté Trisquel estime que ces compromis (faciliter l’installation de logiciels et de pilotes non-libres) ne font que perpétuer le problème3.

Source wikipedia.org

Téléchargement trisquel.info

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C’est quoi une distribution Linux ?

Posted by CercLL sur 4 juillet 2023

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Linux fait référence à un système d’exploitation, comme Windows ou macOS, mais il diffère de ces derniers par sa nature ouverte et modifiable. Linux n’est pourtant pas un système d’exploitation complet en soi, mais plutôt un noyau, c’est-à-dire la partie centrale d’un système d’exploitation qui relie le matériel de l’ordinateur au logiciel.

On peut acheter un ordinateur avec Linux préinstallé ou installer un système Linux sur un ordinateur personnel (neuf, reconditionné ou plus ancien).

D’où vient le terme Linux ?

L’histoire de Linux commence en 1991 avec un étudiant finlandais nommé Linus Torvalds. Il a commencé à développer un système d’exploitation open source inspiré par MINIX, un petit système d’exploitation de type UNIX, qui est lui-même inspiré par le système d’exploitation Unix.

C’est le prénom de Linus Torvalds qui a servi pour créer le terme LINUX.

Distribution Linux : de quoi on parle ?

Une “distribution Linux”, souvent appelée simplement “distro” notamment en anglais, est une version spécifique de Linux qui comprend le noyau Linux ainsi qu’un ensemble de logiciels supplémentaires.

Ces logiciels peuvent inclure des utilitaires système, des interfaces graphiques (appelées environnements de bureau), des applications, des outils de développement ou encore des pilotes. Les éléments qui composent une distribution peuvent être libres (code source ouvert, au sens de logiciel libre ou open source) ou propriétaires (code source fermé).

Le but d’une distribution est de fournir un système d’exploitation Linux complet et prêt à l’emploi. Chaque distribution a son propre ensemble de logiciels et peut avoir des objectifs différents. Par exemple, certaines distributions sont conçues pour être légères et rapides, d’autres pour offrir une grande variété de logiciels prêts à l’emploi, et d’autres encore pour être extrêmement stables et sécurisées.

Que signifie GNU/Linux alors ?

Le terme “GNU/Linux” est utilisé pour reconnaître le rôle important joué par le projet GNU dans le développement des systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux. En effet, bien que le noyau Linux soit une pièce essentielle du puzzle, il ne serait pas très utile sans les nombreux utilitaires et logiciels du système GNU.

Le projet GNU a été lancé par Richard Stallman en 1983 dans le but de créer un système d’exploitation entièrement libre et open source. Beaucoup des outils et applications que nous associons aujourd’hui à Linux ont été développés par le projet GNU.

La majorité des distributions Linux sont en réalité des systèmes GNU/Linux, car elles utilisent à la fois le noyau Linux et de nombreux outils du système GNU.

Quelles sont les principales distributions Linux ?

En 2023, on recense environ 600 distributions Linux, chacune ayant des caractéristiques propres. En voici quelques-unes disponibles gratuitement  :

  1. MX Linux est en tête de liste grâce à sa grande stabilité, son bureau élégant et efficace, et une courbe d’apprentissage facile. C’est un système d’exploitation Linux de poids moyen orienté vers le bureau et basé sur Debian. Il offre une configuration simple, des performances solides et une empreinte de taille moyenne.
  2. Linux Mint est une distribution Linux stable, puissante, complète et facile à utiliser, basée sur Ubuntu. L’une de ses caractéristiques les plus marquantes est qu’elle permet de choisir parmi une liste d’environnements de bureau lors de l’installation. Une fois installée, vous pouvez être sûr de pouvoir lire vos fichiers musicaux et vidéo sans aucune étape de configuration supplémentaire, car l’installation standard fournit des codecs multimédias dès le départ.
  3. Ubuntu est une distribution très populaire auprès des nouveaux utilisateurs, peut-être la raison de sa croissance soutenue dans le temps. Elle est basée sur Debian et offre une grande variété d’utilisations, du smartphone au serveur en passant par le cloud. L’image d’installation comprend la fonctionnalité “Try Ubuntu”, qui vous permet d’essayer Ubuntu avant de l’installer réellement sur votre disque dur.
  4. Debian est une distribution Linux solide et historique, très attachée au logiciel libre, mais elle permet également aux utilisateurs d’installer et d’utiliser des logiciels non libres sur leurs machines pour augmenter leur productivité. Elle est utilisée aussi bien sur les ordinateurs de bureau que sur les serveurs, et sert également à faire fonctionner l’infrastructure du cloud.
  5. Zorin OS est l’une des distributions Linux de bureau les plus faciles à utiliser actuellement disponibles. C’est une alternative à Windows et macOS, qui offre une application d’apparence Zorin qui permet aux utilisateurs de personnaliser le bureau pour qu’il ressemble à l’environnement qu’ils connaissent.
  6. Fedora est construit et maintenu par le projet Fedora (parrainé par Red Hat), une communauté mondiale de bénévoles et de développeurs. Fedora continue d’être l’une des distributions les plus utilisées depuis des années maintenant grâce à ses trois versions principales disponibles (Workstation pour les ordinateurs de bureau, Server edition, et Cloud image), ainsi que la version ARM pour les serveurs ARM (généralement sans tête).
  7. Deepin est un système d’exploitation orienté vers le bureau, dérivé de Debian, qui prend en charge les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau et les tout-en-un. Il vise à fournir un système d’exploitation beau, facile à utiliser, sûr et fiable aux utilisateurs du monde entier.

Chacune de ces distributions a ses propres avantages et spécialités, permettant aux utilisateurs de choisir celle qui répond le mieux à leurs besoins spécifiques.

Ce qu’il faut retenir

Une distribution Linux est plus qu’un simple système d’exploitation. C’est une collection de logiciels open source qui travaillent ensemble pour fournir une expérience utilisateur complète. Que vous soyez un utilisateur débutant ou un développeur expérimenté, il y a une distribution Linux qui répondra forcément à vos affinités, vos besoins et votre philosophie (ouverture ou non aux logiciels propriétaires).

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Ubuntu Studio est le système d’exploitation idéal pour les créateurs

Posted by CercLL sur 17 juin 2023

Cette distribution d’Ubuntu est remplie d’outils nécessaires pour celles et ceux qui produisent du contenu audio et visuel. Revue de détail.

Ubuntu Studio est le système d'exploitation idéal pour les créateurs

Vous créez du contenu ? De l’audio ? Des vidéos ? Des images ? Si c’est ce que vous faites, il existe une distribution Linux spécialement conçue pour vous. Cette distribution est une autre « saveur » officielle d’Ubuntu, appelée Ubuntu Studio, et, avec elle, vous trouverez presque tout ce dont vous avez besoin pour travailler sur vos projets créatifs.

Voici la liste des applications préinstallées dans Ubuntu Studio :

  • Aeolus – Emulateur d’orgue
  • Agordejo – Gestionnaire de sessions de production musicale
  • Ardour6 – Station de travail audio numérique
  • AT1 – Autotuner JACK
  • Audacity – Editeur de son
  • DGEdit – Editeur de kit de batterie DrumGizmo
  • FluidSynth DSSI – Synthétiseur logiciel SoundFont
  • Guitarix – Amplificateur mono
  • Hydrogen – Boîte à rythmes
  • JACK Keyboard – Clavier virtuel pour JACK MIDI
  • Blender – Logiciel de modélisation 3D
  • Darktable – Table lumineuse virtuelle et chambre noire
  • digiKam – Gestionnaire de photos
  • Entangle – Contrôle et capture d’images à l’aide d’une caméra connectée
  • Inskape – Éditeur de graphiques vectoriels
  • GIMP – Éditeur d’images
  • Kdenlive – Éditeur vidéo
  • OBS Studio – Logiciel de streaming/enregistrement
  • QWinFF – Convertisseur de médias

La liste est en réalité encore plus longue. En fait, vous trouverez plus de logiciels de création de contenu multimédia dans Ubuntu Studio que dans n’importe quel autre système d’exploitation. En tant que personne ayant passé des années à créer du contenu, je trouve qu’Ubuntu Studio est une aubaine.

Ubuntu Studio utilise le bureau KDE Plasma, mais opte pour un panneau unique à barre supérieure et un thème résolument sombre. Cette version de KDE Plasma rend l’interaction avec le bureau aussi simple que possible.

Cliquez sur le bouton du menu du bureau (dans le coin supérieur gauche) pour afficher toutes les applications, classées par catégories et prêtes à être exécutées. Bien entendu, l’interface est reléguée au second plan par les logiciels préinstallés qui facilitent le processus de création.

The Ubuntu Studio desktop menu.

Chaque catégorie comprend de nombreux logiciels préinstallés. Jack Wallen/ZDNET

Les avantages d’Ubuntu Studio

Le plus grand avantage d’Ubuntu Studio est le nombre d’applications préinstallées. L’équipe de développement a pensé à presque tout ce dont vous avez besoin pour être créatif. Si l’audio est votre truc, vous êtes prêt. Si la conception graphique est votre tasse de thé, les choses sont prêtes pour vous. La vidéo ? Pas de problème (pour l’essentiel du moins et nous y reviendrons en-dessous).

Bien entendu, de nombreux autres logiciels complètent les outils de création. Vous trouverez le navigateur web Firefox, le client de messagerie Thunderbird, la suite bureautique LibreOffice, KDE Connect (pour synchroniser votre smartphone et votre bureau), le lecteur multimédia VLC (pour lire les fichiers que vous créez), et bien plus encore. Ubuntu Studio a quelque chose à offrir à tous les types de créateurs.

Mais ce ne sont pas seulement ce qui apparaît des logiciels qui font d’Ubuntu Studio un système d’exploitation solide pour les créateurs audio et vidéo. Il utilise un kernel (un noyau) à faible latence, ce qui signifie qu’il est capable de passer d’une tâche à l’autre plus rapidement et plus fréquemment. De ce fait, l’ordinateur répondra très rapidement à vos demandes. Étant donné la quantité d’énergie que la production audio et vidéo peut consommer, cela permettra d’éviter les bégaiements, la mise en mémoire tampon et d’autres tâches ennuyeuses associées à de tels projets. J’ai travaillé sur des milliers de vidéos au fil des ans et croyez-moi quand je vous dis que vous avez besoin de toute l’aide possible de votre système d’exploitation pour éviter les frustrations.

Un autre grand avantage d’Ubuntu Studio est que, bien que les développeurs aient inclus le très puissant système audio JACK, il n’est pas nécessaire de savoir comment l’utiliser pour des outils comme l’éditeur audio Audacity. Lorsque vous ouvrez Audacity, il utilise par défaut le serveur audio Alsa, ce qui est une bonne chose. Le fait de devoir se familiariser avec JACK peut être problématique pour ceux qui ne sont pas familiers avec le système. Croyez-moi quand je dis que JACK est compliqué! Au fur et à mesure que vous vous familiariserez avec les outils d’Ubuntu Studio, vous commencerez à vous familiariser avec JACK. Pour ceux qui ne le savent pas, JACK est une API de serveur de son de niveau professionnel et un ensemble de démons qui fournit des connexions en temps réel et à faible latence entre les données audio/MIDI et les applications. Si vous avez des instruments à brancher, vous aurez besoin de JACK.

Croyez-moi, vous passerez beaucoup de temps à vous familiariser avec JACK, ce qui signifie qu’il vaudrait mieux le classer dans la catégorie des inconvénients.

À ce propos…

Les inconvénients d’Ubuntu Studio

Il n’y a vraiment qu’un seul inconvénient à Ubuntu Studio, c’est l’éditeur vidéo intégré. Ne vous méprenez pas, Kdenlive est un outil solide dans ce domaine. Mais si vous souhaitez créer des vidéos très professionnelles, la plupart des éditeurs vidéo open-source n’y parviendront pas. J’ai passé des années à essayer de faire fonctionner OpenShot pour moi et c’était un cauchemar absolu.

The Kdenlive video editor.

Kdenlive est un éditeur vidéo solide pour des tâches relativement basiques. Jack Wallen/ZDNET

Si vous vous intéressez sérieusement à la production vidéo, il y a de fortes chances que vous cherchiez plutôt du côté d’Adobe Premier ou de Final Cut Pro. Il existe une autre alternative, qui dispose d’une version pour Linux, à savoir DaVinci Resolve. DaVinci Resolve est, de loin, le meilleur éditeur vidéo disponible pour Linux. En fait, je dirais même que DaVinci Resolve est le seul éditeur vidéo de niveau professionnel disponible pour le système d’exploitation open-source.

Le seul problème de DaVinci Resolve est qu’il est propriétaire, ce qui rebute de nombreux utilisateurs de Linux. Néanmoins, si vous souhaitez améliorer votre production vidéo sous Linux, installez Ubuntu Studio et ajoutez immédiatement DaVinci Resolve à votre système d’exploitation.

Cela ne veut pas dire que Kdenlive n’est pas un bon éditeur. Il lui manque simplement de nombreuses fonctionnalités et plugins que l’on trouve dans des éditeurs de niveau plus professionnel. Si vous ne créez que des vidéos pour votre famille ou vos amis, Kdenlive conviendra parfaitement. En revanche, si vous créez du contenu destiné à être visionné par le public (ou même à être vendu ou commercialisé), optez pour DaVinci Resolve.

À qui s’adresse Ubuntu Studio ?

Ubuntu Studio est un système d’exploitation libre et gratuit qui convient à presque tous les types de créateurs. Si vous souhaitez enregistrer un album, un podcast ou la lecture d’un livre, Ubuntu Studio contient tout ce dont vous avez besoin pour commencer. Si vous cherchez un système d’exploitation pour le montage vidéo, installez Ubuntu Studio, ajoutez DaVinci Resolve et vous serez prêt à vous lancer. Sachez simplement que plus vous avancerez dans vos efforts, plus il vous faudra de travail pour passer à la vitesse supérieure. Et Ubuntu Studio vous servira.

Source : zdnet.com

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Fin de vie pour Ubuntu 18.04 LTS le 31 mai

Posted by CercLL sur 2 Mai 2023

Si vous utilisez le système d’exploitation Ubuntu Linux dans sa version 18.04 LTS, sachez qu’elle arrive au statut EOL (End of Life) à la fin de ce mois de mai. Deux solutions s’offrent à vous : une mise à jour ou passer à Ubuntu Pro. Les détails.

Les versions LTS d’Ubuntu offrent cinq ans de maintenance de sécurité standard pour le dépôt « Main » et des mises à niveau en place vers la prochaine version LTS.

Dans 30 jours, à savoir le 1er mai prochain, les machines qui tournent sous la version 18.04 LTS (Bionic Beaver) cesseront de recevoir des mises à jour, y compris les correctifs de sécurité.

Vous avez deux possibilités à ce stade :
Migrer vers la version LTS suivante (ex : mettre à jour vers Ubuntu 20.04 LTS)
Souscrire à une option Ubuntu Pro.

Avec un abonnement Ubuntu Pro, votre déploiement Ubuntu 18.04 LTS peut bénéficier d’une maintenance de sécurité étendue (ESM) jusqu’en 2028. L’offre Ubuntu Pro est gratuite jusqu’à 5 machines.

Ubuntu 18.04 LTS restera entièrement supporté jusqu’en avril 2028 avec un abonnement pour les architectures x86-64 et arm64. L’abonnement inclut des correctifs de sécurité pour tous les paquets Ubuntu grâce à l’ESM (Expanded Security Maintenance) pour l’infrastructure et les applications, ainsi qu’une assistance optionnelle par téléphone et par e-mail (ticket).

Vous pouvez également passer à Ubuntu 20.04 LTS, qui bénéficie d’un support jusqu’en avril 2025.

Source toolinux.com

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Fin de vie pour Ubuntu 18.04 LTS le 31 mai : ce qu’il faut prévoir

Posted by CercLL sur 21 mars 2023

Si vous utilisez le système d’exploitation Ubuntu Linux dans sa version 18.04 LTS, sachez qu’elle arrive au statut EOL (End of Life) dans 2 mois. Deux solutions s’offrent à vous : une mise à jour ou passer à Ubuntu Pro. Les détails.

Les versions LTS d’Ubuntu offrent cinq ans de maintenance de sécurité standard pour le dépôt « Main » et des mises à niveau en place vers la prochaine version LTS. Le 31 mai prochain, les machines qui tournent sous la version 18.04 LTS (Bionic Beaver) cesseront de recevoir des mises à jour, y compris les correctifs de sécurité.

Vous avez deux possibilités à ce stade :
Migrer vers la version LTS suivante (ex : mettre à jour vers Ubuntu 20.04 LTS)
Souscrire à une option Ubuntu Pro.

Avec un abonnement Ubuntu Pro, votre déploiement Ubuntu 18.04 LTS peut bénéficier d’une maintenance de sécurité étendue (ESM) jusqu’en 2028. L’offre Ubuntu Pro est gratuite jusqu’à 5 machines.

Ubuntu 18.04 LTS restera entièrement supporté jusqu’en avril 2028 avec un abonnement pour les architectures x86-64 et arm64. L’abonnement inclut des correctifs de sécurité pour tous les paquets Ubuntu grâce à l’ESM (Expanded Security Maintenance) pour l’infrastructure et les applications, ainsi qu’une assistance optionnelle par téléphone et par e-mail (ticket).

Vous pouvez également passer à Ubuntu 20.04 LTS, qui bénéficie d’un support jusqu’en avril 2025.

Source toolinux.com

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L’offre Ubuntu Pro est officielle (gratuite jusqu’à 5 machines)

Posted by CercLL sur 30 janvier 2023

Annoncée en octobre dernier, l’offre Ubuntu Pro est disponible dès maintenant. Elle étend la couverture des mises à jour de sécurité jusqu’à 10 ans. Les 5 premiers appareils sont gratuits. Tous les détails.

La version bêta lancée à l’automne dernier a été rejointe par des sociétés comme NVIDIA, Google, Acquia, VMWare et LaunchDarkly. Depuis l’annonce de la version bêta en octobre 2022, des dizaines de milliers d’utilisateurs d’Ubuntu se sont inscrits au service.

Ubuntu Pro, c’est quoi ?

Ubuntu Pro est un abonnement permettant d’étendre la période de mises à jour, de maintenance et de sécurité pour les systèmes d’exploitation Ubuntu, à destination des centres de données, mais aussi des postes de travail.

Pour qui ?

Ubuntu Pro est disponible pour toutes les versions Ubuntu LTS à partir de 16.04 LTS. L’abonnement standard couvre l’ensemble des mises à jour de sécurité pour tous les paquets d’Ubuntu, y compris les CVE (expositions communes critiques) pour des milliers d’applications tierces. La liste est d’ailleurs impressionnante : Ansible, Apache Tomcat, Apache Zookeeper, Docker, Drupal, Nagios, Node.js, phpMyAdmin, Puppet, PowerDNS, Python 2, Redis, Rust, WordPress.

Une version gratuite

Une version gratuite est lancée par l’éditeur Canonical pour une utilisation personnelle et commercialise jusqu’à 5 machines.

Les utilisateurs peuvent obtenir un abonnement personnel gratuit à Ubuntu Pro sur le site web Ubuntu.com, pour un maximum de cinq machines. Au-delà, c’est le modèle payant qui s’impose.

Combien coûte Ubuntu Pro ?

Au-delà de 5 appareils, Ubuntu Pro coûte environ 25 € par an pour une station de travail ou 500 € par an pour un serveur. Avec un essai gratuit de 30 jours.

L’abonnement standard Ubuntu Pro couvre l’ensemble des mises à jour de sécurité pour tous les paquets des dépôts Ubuntu Main et Universe.

Ubuntu Pro peut être associé à une couverture de support de niveau entreprise allant jusqu’à 24×7 pour le système d’exploitation Ubuntu, MAAS, LXD, Kubernetes, OpenStack ou le stockage Ceph, et désormais aussi une gamme d’applications open source.

En vidéo

 

Source toolinux.com

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Ubuntu 22.04.02 LTS, un retard de deux semaines est annoncé

Posted by CercLL sur 23 janvier 2023

 

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La prochaine maintenance de la distribution Linux Ubuntu 22.04 LTS va se faire attendre. Le calendrier de publication a été modifié. Il va falloir patienter quelques jours supplémentaires.

En clair Ubuntu 22.04.2 LTS devait sortir le jeudi 9 février. Cependant, la distribution accuse un petit retard si bien que deux semaines supplémentaires seront nécessaire pur terminer son développement. Le rendez-vous est ainsi fixé au 23 février 2023.

Concernant ce retard, il n’y a rien d’inquiétant, du moins selon Lukasz Zemczak de Canonical. Dans une correspondance avec les développeurs Ubuntu il explique

Comme il y a eu des complications inattendues lors de la préparation de nos noyaux HWE 5.19 pour jammy, et avec le shim 15.7 qui arrive dans les archives, nous avons décidé qu’il fallait plus de temps pour tout préparer. Nous avons décidé de déplacer la date de sortie de la version 22.04.2 au 23 février.

A noter que ces versions de maintenance d’Ubuntu permettent en autre d’actualiser le support d’installation avec un ensemble de paquets plus récent.

Cette seconde mise à jour pour Ubuntu 22.04 devrait aussi permettre une nouvelle pile d’activation matérielle afin de profiter du noyau Linux 5.19. Sur ce front, les développeurs annonce des problèmes de compilateur et de dkms qui nécessitent des tests supplémentaires.

Source ginjfo.com

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Comment choisir la bonne distribution Linux

Posted by CercLL sur 19 octobre 2022

Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

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Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

 

Source : zdnet.com

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Ubuntu Pro : ce qu’il faut savoir sur la version gratuite

Posted by CercLL sur 7 octobre 2022

Canonical vient de lancer une version gratuite de son offre Ubuntu Pro. Vous pourrez étendre la couverture des mises à jour de sécurité jusqu’à 10 ans et d’accéder à des outils professionnels. Tous les détails.
Ubuntu Pro

Ubuntu Pro est un abonnement permettant d’étendre la période de mises à jour, de maintenance et de sécurité pour les systèmes d’exploitation Ubuntu, à destination des centres de données, mais aussi des postes de travail. Petite nouveauté : une version gratuite est lancée par l’éditeur Canonical pour une utilisation personnelle et commercialise jusqu’à 5 machines.

Une version gratuite

Ubuntu Pro est disponible pour toutes les versions Ubuntu LTS à partir de 16.04 LTS. L’abonnement standard couvre l’ensemble des mises à jour de sécurité pour tous les paquets d’Ubuntu, y compris les CVE (expositions communes critiques) pour des milliers d’applications tierces. La liste est d’ailleurs impressionnante : Ansible, Apache Tomcat, Apache Zookeeper, Docker, Drupal, Nagios, Node.js, phpMyAdmin, Puppet, PowerDNS, Python 2, Redis, Rust, WordPress.

Les utilisateurs peuvent obtenir un abonnement personnel gratuit à Ubuntu Pro sur le site web Ubuntu.com, pour un maximum de cinq machines. Au-delà, c’est le modèle payant qui s’impose.

En vidéo

Source toolinux.com

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Installer Firefox au format DEB sur Ubuntu

Posted by CercLL sur 9 septembre 2022

Dans Ubuntu 22.04 LTS et les versions suivantes, Firefox n’est plus installé depuis un paquet DEB mais depuis un paquet Snap. Aussi, voici une méthode pour installer Firefox au format DEB sur Ubuntu 22.04 LTS et les versions suivantes et supprimer le paquet Snap installé par défaut.

Pourquoi installer Firefox au DEB plutôt que garder le paquet Snap sur Ubuntu

Une application Snap s’exécute dans une sandbox qui l’isole du système. Certes, cela renforce la sécurité, mais cela l’empêche aussi de communiquer avec d’autres logiciels tiers (du moins pour le moment…).

Dans le cas de Firefox, si vous utilisez des extensions pour intégrer des applications tierces, la communication entre les deux ne s’établira pas forcément…

Par exemple, les extensions suivantes ne fonctionneront pas avec Firefox au format Snap :

De plus, les applications Snap ont la réputation de mettre plus de temps à se lancer…

Alors, il peut être intéressant d’installer Firefox au format DEB plutôt que le garder au format Snap…

Installer Firefox au format DEB sur Ubuntu

Étape 1 : Supprimer Firefox au format Snap

Ouvrez un terminal et faites :


sudo snap remove firefox

Étape 2 : Ajouter le PPA Mozilla de Firefox

Le PPA de Mozilla Team est, à la base, prévu pour fournir Firefox ESR (Firefox avec un support étendu d’un peu plus d’un an) et Thunderbird sur Ubuntu. Mais, on y trouve aussi Firefox…

Par contre, il semblerait que la version de Firefox anticipe les sorties officielles. Par exemple, Firefox 100 est déjà proposé le 27 avril 2022 alors que sa sortie officielle est attendue pour le 3 mai 2022… Donc, peut-être que l’inverse est aussi possible !

Toujours dans un terminal, pour ajouter le PPA de Firefox, faites :


sudo add-apt-repository ppa:mozillateam/ppa

Étape 3 : Rendre pour installer Firefox le PPA prioritaire

Sur les dépôts d’Ubuntu, il existe un paquet DEB firefox. C’est un paquet de transition vers le paquet Snap. Donc, à cette étape, nous allons nous assurer que le paquet DEB de Firefox provient bien du PPA en lui donnant une priorité supérieure par rapport aux dépôts Ubuntu.

Pour cela, il faut créer le fichier /etc/apt/preferences.d/mozilla-firefox et y ajouter les lignes suivantes :


Package: *
Pin: release o=LP-PPA-mozillateam
Pin-Priority: 1001

Cela peut se faire avec une commande unique dans un terminal. Copiez la commande suivante dans son intégralité, non ligne par ligne, puis collez-la dans votre terminal :

Pour coller un texte dans le terminal, faites un clic droit de la souris dans ce dernier et dans le menu choisissez coller.


echo '
Package: *
Pin: release o=LP-PPA-mozillateam
Pin-Priority: 1001
' | sudo tee /etc/apt/preferences.d/mozilla-firefox
Commande pour prioriser le ppa avant dépôt Ubuntu

Étape 4 : Installer Firefox au format DEB et en français sur Ubuntu

Enfin, vous pouvez installer Firefox en français avec la commande suivante :


sudo apt install firefox firefox-locale-fr

firefox-locale-fr est le paquet de langue à installer pour avoir Firefox en français.

Firefoxau format DEB dans Ubuntu

Étape 5 (facultative) : Paramètrer la mise à jour automatique de Firefox

La mise à jour de Firefox installé ainsi se fera avec le reste de mises à jour des logiciels.

Mise à jour Firefox format DEB dans Ubuntu

Si vous voulez que Firefox se mette automatiquement à jour à la sortie d’une nouvelle version sur le PPA (comme pour les mises à jour de sécurité ou le paquet Snap), exécutez la commande suivante :


echo 'Unattended-Upgrade::Allowed-Origins:: "LP-PPA-mozillateam:${distro_codename}";' | sudo tee /etc/apt/apt.conf.d/51unattended-upgrades-firefox

Elle crée un fichier ajoutant le PPA Mozilla Team comme source pour les mises à jour automatique.

Étape 6 : ajouter Firefox au Dock et en faire son navigateur par défaut

Pour ajouter Firefox au Dock, cliquez sur son icône dans le menu des applications et ajoutez-le aux favoris.

Ajouter lanceur Firefox au format DEB au dock Ubuntu

Vous pouvez aussi vérifier qu’il est bien votre navigateur par défaut dans les paramètres d’Application par défaut.

Paramètres applications par défaut

Source numetopia.fr

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