La Ministre de la Culture gaspille 2 000 000 d’euros et se met en danger. Alors que la Ministre Albanel avait installé l’antivirus OpenOffice, la ministre actuelle met le Ministère de la Culture en danger en choisissant MicroSoft Office. Elle avait raison, Albanel !
Drôle de notion de la démocratie et du respect de la majorité rue de Valois, la Ministre, qui dans une note interne explique que son ministère va re-basculer la bureautique de LibreOffice vers la solution propriétaire MSOffice.
————————————–
« 2 millions d’euros seront engagés en 2017 pour améliorer la bureautique et les systèmes d’information relatifs aux ressources humaines pour qu’enfin tout le monde travaille avec les mêmes logiciels »
————————————–
« Microsoft Office sera déployé sur les postes des agents de l’administration centrale, indique une source au sein du ministère. Actuellement, deux systèmes coexistent: la grande majorité des personnels utilise des logiciels libres et une minorité Microsoft Office, ce qui complique la communication ».
————————————–
Faut-il lui rappeler que le Parlement a définitivement adopté mercredi 28 septembre par un vote du Sénat le projet de loi numérique ?
La loi a été promulguée le 7 octobre 2016.
Elle a été publiée au Journal officiel du 8 octobre 2016.
La loi comporte trois volets :
- Le premier volet concerne la circulation des données et du savoir. Il comprend des mesures sur l’ouverture des données publiques, la création d’un service public de la donnée. Il introduit la notion de données d’intérêt général, pour optimiser l’utilisation des données aux fins d’intérêt général. Une partie est également dédiée au développement de l’économie du savoir, avec la possibilité pour les chercheurs de publier librement leurs articles scientifiques dans un délai de six à douze mois. Le Sénat a voté en faveur de la facilitation de l’ouverture et de la réutilisation des données des administrations ainsi que des décisions des juridictions administratives et judiciaires. La diffusion de ces données sera circonscrite aux données dont la publication présente un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental.
- Le deuxième volet traite de la protection des citoyens dans la société numérique. Il affirme le principe de neutralité des réseaux et de portabilité des données. Il établit un principe de loyauté des plateformes de services numériques. Le consommateur dispose en toutes circonstances d’un droit de récupération de ses données. Le texte introduit également de nouveaux droits pour les individus en matière de données personnelles (droit à l’oubli numérique pour les mineurs, testament numérique pour donner des directives aux plateformes numériques, confidentialité des correspondances privées). Un amendement adopté par l’Assemblée nationale prévoit une peine de deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 60 000 euros pour le fait de transmettre ou de diffuser sans le consentement exprès de la personne l’image ou la voix de celle-ci, prise dans un lieu public ou privé, dès lors qu’elle présente un caractère sexuel (phénomène dit « revanche pornographique » ou « revenge porn »).
- Le troisième volet est consacré à l’accès au numérique pour tous avec notamment la couverture mobile, l’accessibilité aux services numériques publics, l’accès des personnes handicapées aux services téléphoniques et aux sites internet. Il prévoit aussi le maintien de la connexion internet pour les personnes les plus démunies. Le Sénat a adopté en première lecture un amendement qui oblige les opérateurs de télécommunications à s’engager, via des conventions avec les collectivités, pour l’installation du très haut débit.
————————————–
La ministre n’est certainement pas au courant de cela. Il faut dire que les formalités d’abonnement au JO ayant été modifiées, elle n’a certainement pas réussi à le renouveler. (Anefet, Albanel : le ministère de la Culture a comme pare-feu Open-Office . sa devancière dans la fonction n’a pas enlevé l’antivirus).
————————————–
(extrait de la loi Numérique)
État et logiciels libres. Les administrations devront « encourager » l’utilisation des « logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation » de leurs systèmes informatiques. Un terme dont la portée juridique semble cependant quasi-nulle…
————————————–
Art. L. 224-42-3
« La fonctionnalité prévue au premier alinéa permet au consommateur de récupérer, par une requête unique, l’ensemble des fichiers ou données concernés. Le fournisseur prend toutes les mesures nécessaires à cette fin, en termes d’interface de programmation et de transmission des informations nécessaires au changement de fournisseur.
« Lorsque les données collectées auprès du consommateur ne peuvent pas être récupérées dans un standard ouvert et aisément réutilisable, le fournisseur de service de communication au public en ligne en informe le consommateur de façon claire et transparente. Le cas échéant, il l’informe des modalités alternatives de récupération de ces données et précise les caractéristiques techniques du format du fichier de récupération, notamment son caractère ouvert et interopérable.
————————————–
Cela veut-il dire que si je communique avec le Ministère de la Culture, il faudra que j’ai un PC sous Windows et la suite bureautique MS Office ?
Sans doute frustrée de ne pas avoir eu les honneurs de l’émission de Elyse Lucet, elle espère que lors d’une prochaine enquête, elle sera sous les feux de la rampe, à moins qu’en mai prochain, avec une telle désinvolture et le peu de respect des deniers publics …
Madame la Ministre, je tiens à vous proposer un lien officiel. Inutile de le lire en totalité. Consulter attentivement la première page devrait suffire :
http://www.gouvernement.fr/action/pour-une-republique-numerique
Pour compléter votre culture lisez donc nextinpact.com/l-etat-actualise-son-socle-interministeriel-logiciels-libres
Au fait, M. Valls, vous qui prônez le respect, la légalité, la discipline, s’il vous reste du temps après avoir résolu les problèmes liés au burkini et autres c…….s du genre, trouverez-vous un moment pour « recadrer » la Ministre des artistes !
*** Si vous êtes contre cette décision, signez la pétition ici ***
————————————–
PS (1er degré)
Le manchot est, en général, un animal pacifique. mais, dans certaines circonstances, il peut « montrer les dents » (ce qui est très rare). Faudra-t-il que des troupeaux de manchots investissent les rues de la capitale ou d’ailleurs ?
Source lsdm.onlynux.org